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 CM 5 Littérature comparée

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MessageSujet: CM 5 Littérature comparée   CM 5 Littérature comparée I_icon_minitimeMer 23 Avr - 13:22

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MessageSujet: Re: CM 5 Littérature comparée   CM 5 Littérature comparée I_icon_minitimeMer 23 Avr - 13:23

17/02/2014


Plan sur commentaire Le Guépard (Le plébiscite).

Un texte qui croise 3 points de vue. Le sens nait de leur confrontation.

Comment le récit croise ces points de vue à propos d'un trucage historique.







-1a voix du peuple n’est pas entendue: fidélité trahie.

- le point de vue de don Fabrizio, un point de vue sur l’Histoire, et donc mensonges et falsifications.

- point de vue de Lampedusa (attention, il écrit 100 ans après les évènements), caractérisé par le pessimisme et sa personnalité réactionnaire.




La Marche de Radetzky






Légende familiale de Sipolje (berceau familial) = légende du grand père.

P.79 : caserne décrite comme une prison (renvoi à imaginaire de l'institution), même façon de décrire que les collèges et les lycées (lieu d'enfermement et de misère matérielle et affective => sobriété du décor, rien de confortable, de familier ou d'intime). Les murs retiennent la lumière du jour (notion de captivité). Conditions climatiques qui renforcent l’impression d’un monde hostile. Le monde extérieur (la campagne) s’oppose à cet intérieur glacé (monde de la communauté). Conviction naïve que la langue chantée par les hommes de la caserne aurait été comprise par les habitants de Sipolje. Les Slovènes de Sipolje => déracinement à la fois géographique et social qui n'est pas assumé par Charles-Joseph qui en a hérité et n'en a pas voulu => génération du déclin. (Pour l'instant pas de comparaison avec le guépard car génération de Don Fabrizieto pas vraiment racontée).

Idée d'une opposition entre le lieu des origines (un état harmonieux préservé de l'Histoire) et le monde dans lequel les Trotta évoluent à présent, de plus Charles-Joseph va être de plus en plus impliqué dans l'Histoire.

Pas de réflexion chez Roth sur un âge d'or mythique, mais mise en évidence d’un sentiment existentiel : celui de la perte d'identité.

Idée très forte que les vraies racines de la famille se trouvent dans la terre de Sipolje. Réalisation d’une vie rurale par ceux qui n'y vivent pas.

Tentations de Charles-Joseph : l'héroïsation épique (lui vient de son enfance et est alimenté par le portrait de son grand père, héroïsme qui vient d'un passé familial et aussi impérial car Sol Ferino est la dernière grande bataille de l'empire).

Grand thème du roman : à la génération de Charles-Joseph, l'héroïsme est impossible. Il sauve le portrait de l'empereur dans un bordel tandis que son grand-père a sauvé l’empereur en personne, il se blesse à la clavicule en s'attaquant au peuple… Mise en évidence de l'évolution de la société vers le trivial et vers le futile. Roth met en scène une idée obsédante et paralysante de son grand père.

Deuxième tentation : le retour à Sipolje : retrait dans le monde rural slave, lieu du présent absolu, hors de l'Histoire. P.143, rêverie de Charles-Joseph.

Description au présent de Sipolje (présent intemporel car rien ne change, tout est toujours à la même place) =/= du présent du passage (vacuité du monde environnant, monde qui n'a plus de valeurs, de racines).

Moment ou Charles-Joseph est à la hauteur de son grand père? => p.361 (attentat de Sarajevo), il se sent en communion avec son grand père, il va quitter l'armée et devenir intendant (donc retrouve un monde rural).






Traitement de l'histoire dans la marche de Radetzky.




Différentes modalités de refus de l'histoire (selon Stéphane Penell), peu d'événements historiques précis dans l'œuvre, fin très précise qui qualifie le déclin de l'empire. L’analyse de ce déclin est explicite, annoncée par les digressions du narrateur, et par les propos que tient l'ami de Charles-Joseph, Chojniki. Présence importante de l'Histoire donc. Un acte de bravoure va déclencher l'imbrication du destin des Trotta avec celui de l’empire => rupture des Trottas avec leur lignée slovène et le monde de Siploje.

Visite de Joseph Trotta à son père : celui-ci lui parle allemand parce qu'il a été anobli, et plus non en dialecte. Déjà ressenti comme une perte d'identité, plus tard il découvre le récit de son exploit dans un manuel => découvre donc une falsification du récit de l'histoire (récit héroïsant). Découverte de ce monde qui s'accommode de la pluralité des interprétations (il n'y a pas beaucoup de vérités).

Monde épique : une seule vérité, une seule interprétation, pas d'ambiguïté. Joseph Trotta appartient encore à ce monde-là. C'est ce qui va disparaitre, mais Joseph va se refuser à l'élaboration de ce mythe.

Remise en cause des mythes politiques, le manuel est un ébranlement pour Joseph Trotta (perte du paradis pour lui). Présente l'Histoire sous un jour négatif.

Charles-Joseph vit dans la nostalgie de ses origines slovènes. Chute à aspect existentiel mais aussi historique. Exil => Trotta va être projeté dans un monde qui n'est pas le sien. Bénéficier de la protection de l'Empereur est pour les Trottas plus une malédiction qu'une faveur car ils ne peuvent plus redevenir comme avant (paysans slaves).







L'histoire s'oppose à l'éternité car elle est en mouvement. Les Trotta cherchent, dans chaque génération, à immobiliser le temps. Un ordre hiérarchisé de l'Empire; préfet et militaire sont d'ailleurs deux piliers de l'empire austro hongrois. Les hommes Trottas vivent dans le refus de l'évolution (ils pensent que l'empire est immuable, les hommes qui meurent seront remplacés par les générations suivantes de toute façon); répètent un certain nombre de rituels (professionnels, impériaux ou familiaux). On le voit dans le début des vacances de Charles-Joseph qui arrive toujours un dimanche, quand il rentre on rappelle tous les titres de son père (le domicile paternel n’est pas vraiment un foyer plutôt une administration). Même scène d'accueil qui se répète tous les ans. Conservatisme de la famille (peut être rapproché du guépard même si les valeurs sont différentes). Idée c'est que chaque individu a une place bien précise, qu'on ne peut changer. Le grand père lui a été déplacé et ne peut retrouver sa place. Temporalité cyclique, fondé sur correspondance entre sphère privée et sphère publique. Rituel de la vie du préfet. Vie de François organisée => il souligne à quel point il représente bien l'empereur dans la province car il se calque sur l'emploi du temps de l'empereur).

Roth ne donne pas toutes les indications temporelles, il y a des ellipses. Passage entre le chapitre 1 et le chapitre 2. Mort de Joseph dans chapitre 1, et début du chapitre 2 (description sans indication temporelle).

Chapitre 4, à la fin => liaison de Charles Joseph (récupère des lettres et se rend au café ou il retrouve son père). Début du chapitre 5 : situation géographique de la caserne, mais pas de continuité dans la temporalité => surprise dans l’enchainement des chapitres.

Procession de la fête Dieu=> Charles-Joseph pense que c'est un signe qui montre que l'empire va toujours durer.

Vision archaïque de la temporalité où la répétition des rituels permet de mener à un temps linéaire. Le portrait de l'empereur p.263 : '' le plus vieil empereur du monde''.

Chapitre 10 : Jacques à un malaise à l’heure du petit déjeuner. Manquement à l'étiquette quand François voit arriver la gouvernante, il se sent mal. Il était impensable pour lui que les domestiques puissent être indisponibles.

Immobilisme de François (2eme génération). Couverture parfaite entre François préfet et François homme. Il se sent complétement investi par sa mission, pas de fantaisies contrairement à Charles-Joseph.

3eme génération => désir de retrouver le mythe familial.

Mort du docteur Demant, répression de la grève ouvrière => cristallisation de la désillusion. Les valeurs en lesquelles il croyait ne correspondent plus au monde dans lequel il vit. Donc volonté du refuge à Sipolje ou dans l'alcool et les jeux.






Des romans Historiques ?




Intériorité des personnages fictifs/ psychologie des personnages => séparation de la réalité historique donc NON.

Mais d’un certain point de vue OUI car le destin des personnages est lié au destin historique.

Les auteurs veulent aussi nous conduire à regarder leur roman avec un œil différent = méditation sur un courant de conscience plus qu'une histoire. L’Histoire est juste support à l'analyse de la subjectivité. C'est surtout l'impact qu'a l'Histoire sur les personnages qui est important.

L’Histoire est là mais les personnages veulent l'arrêter.






Le Guépard.

Commentaire, passage avec Chevalley.




Celui-ci propose un poste de sénateur à Fabrizio, il va refuser, et proposer de mettre Don Calogero à sa place. Passage important pour la définition du personnage: point de vue sur le nouveau régime, donne un portrait des siciliens en général. Il va présenter (à travers le narrateur) cette sorte de fatalité de l'Italie et de la Sicile. Le climat a des conséquences sur leur vie. Passage situé dans 4eme partie : les amours de Tancredi et d'Angelica (rencontre de deux classes sociales). Mariage consenti croisé avec la thématique du Risorgimiento. Donc quotidien du guépard ébranlé par arrivée de Don Calogero et d’Angelica, ainsi que l’arrivé d’étrangers tel que Chevalley.

Considérations socio-politiques (c'est ce nouveau régime qui permet toutes ces modifications dans les amours et dans les affaires politiques de Don Fabrizio).

Quel est le ton de Don Fabrizio lors de cette entrevue avec Chevalley? Quel registre? Langage très soutenu : or c'est un discours, trop soutenu et trop lyrique. Renforce le coté solennel et grave de ce qu'il annonce. Scène romanesque étrange. Accentue la différence entre Chevalley et Don Fabrizio. Discours : quelque chose de proclamé alors qu'il ne fait que parler dans son bureau.
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