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 CM de Psychologie clinique - S2

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MessageSujet: CM de Psychologie clinique - S2    CM de Psychologie clinique - S2  I_icon_minitimeMar 22 Avr - 11:00

CM de psychologie clinique
S2
Année 2013-2014


Dernière édition par Admin le Mar 22 Avr - 11:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: CM de Psychologie clinique - S2    CM de Psychologie clinique - S2  I_icon_minitimeMar 22 Avr - 11:12

Psychologie clinique S2

15/01/2014

Introduction:la psychologie clinique et son lien avec la psychanalyse.

Aux USA on ne peut pas faire le lien entre la psychologie et la psychanalyse. La psychanalyse est une psychothérapie et doit être faite par un médecin. Les facs de psychologie ont été crées par des gens orientés vers la psychanalyse (Lagache).


I. la révolution freudienne et la naissance de la psychanalyse : apports théoriques, techniques et cliniques de la psychanalyse.

A. La découverte de l'inconscient

1. Freud dans son époque : histoire d'une découverte.

Freud n'a pas découvert l'inconscient. Le XIXe s’intéresse beaucoup à l'inconscient surtout les philosophes.  Ce siècle est une période positiviste, rationaliste. Ce terme a été utilisé par les voyants. C'est un terme qui a une existence large. Il sert  qualifier des éléments pour lesquels on a pas de réponses médicales ou positives, des processus étranges. La cause de la pathologie mentale est dans la neuropathologie. On va estimé que l'alcool, les mst sont en lien avec ces problèmes.
Charcot s'interesse à l'hystérie féminine. Seulement cette hystérie car il est enseignant/médecin a la salpêtrière, un hôpital de femme donc il n'a pas de pathologie masculine. A certaines époque rendre compte de l'hystérie il faudrait prendre en considération des éléments qui ne sont pas organiques/biologiques (mst alcool).
L'inconscient couvre un champ très large comme l'amour et d'autres phénomènes inconscient. Il est dans le domaine médicale et surnaturel.
Il y a un travail antérieur à Freud.

Freud : il est né en 1856 et il meurt en 1939. Phénomène atypique car quand il commence a parler de psychanalyse, il a déjà 44 ans. Il démarre sa carrière où moment à son époque on la terminait. Il meurt à Londres car il a été chassé par le nazisme. Il a écrit 200 mille lettres. Il démarre ses études dans la biologie. Il est à la base un spécialiste en neuropathologie de l'enfant. Il va essayer d'explorer ce que sont ces pathologies à partir d'un regard qui n'est pas biologique. Il commence ces recherches à Vienne. Il va a Paris pour voir une approche de la clinique française.

La clinique française est orientée dans la médecine légale. La clinique anglaise /irlandaise est dans une orientation concurrentielle, sous l'influence de la médecine légale. Freud vient a paris pour trouver une solution à son problème. Il va aller du coté de Charcot: Freud voit des femmes malades qui ont des pathologies mentales. Pour Charcot c'est l'histoire qui serait la cause des pathologies. Freud assiste au leçon de Charcot : on prend des malades et on les présente à des étudiants. Lors de ces présentations Freud voit des patientes chez qui Charcot à la possibilité de supprimer le symptôme ou de le créer par le biais de la suggestion.  Charcot pratiquait l'hypnose et c'est avec ça qu'il créait ou supprimait les symptômes.  La suggestion permet de supprimer des symptômes. Freud est étudiant à la morgue de Paris pendant 4,5 mois. Il y a deux choses qui vont le marquer :le nombre de morts d'enfants, le nombre de crimes sexuels, de maltraitance sexuelle, d'abus...

Ensuite, Freud va a Nancy auprès d'un médecin qui s’appelle Bernheim. Enfin il s'installe à Vienne et développe une clientèle de patientes. Freud ne pratique pas la psychanalyse à l'époque mais l'hypnose et une thérapie orientée sur l'histoire du patient et orienté selon laquelle les patients souffrent d'une histoire dont ils sont pas conscient. Bernheim a appris a Freud l'hypnose allongé. L'hypnotiseur se met derrière son patient et met ses mains au dessus du patient. Par le biais de l'hypnose faire revenir un souvenir dont le patient n'est pas conscient. Il cherche des traumatismes sexuels.  1890-97, Freud va pratiquer l'hypnose, va chercher traumatismes, abus sexuels... Les patientes lui rapportent des histoires d'abus.

Supervision : thérapeute dirigent thérapies d'autres thérapeutes
Intervision : deux thérapeutes ensembles.



2. De l'abandon de l'hypnose au livre sur les rêves.

29/01/2014

La première topique : conception du fondement humain sur trois instances :
la conscience
le préconscient : mission d'adaptation entre la conscience et l'insconsience
l'inconscient
2 ans après avoir publié « l'interprétation des rêves » il publie (1901) « psychopathologie de la vie quotidienne ». Il traite des ratés de la vie quotidienne (les actes manqués, oublis, lapsus..). Il n'y a pas que dans le rêve qu'il y a un processus de censure dans la conscience. Il n'y a pas que dans le rêve ou il y a accomplissement de désir. L'acte manqué est un accomplissement d'un désir pas entièrement inconscient et pas direct, ce sont des compromis (censuré). Cet un compromis entre le désir et la défense. Le rêve à le même statut q'un symptôme.
Désormais en 1901, on parle du rêve, des actes manqués... mais plus de l'hypnose.



3. L'inconscient : situation.

La grande invention de Freud est que l'idée essentielle de la symbolique est individuelle. Chacun d'entre nous à une histoire de sens, on chacun sa symbolique. Le fondement de l'interprétation du rêve est l'interprétation individuelle. La singularité est fondamentale en clinique.
Quelles sont les grandes transformation de la perception que l'homme à de lui même ? La première est la révolution copernicienne = la terre n'est pas au centre de l'univers. 2E révolution darwinienne = l'homme n'est pas un animal à part. 3E révolution de l'inconscient (Freud) =  il y a quelque chose qui échappera à notre raison. Pour Freud l'inconscient structure/est au cœur de l'individu. Il agit au moment ou on va dormir, dans le symptôme.. il est au cœur du fonctionnement psychique, du niveau affectifs. L'inconscient ne fonctionne pas a partir du principe de réalité. Ne connaît pas le temps, la contradiction...
Il fonctionne a partir du processus primaire c'est à dire il focntionne a partir de l'idée qu'il n'y a pas de déplacement, de processus censurant, il propose une mobilité immédiate selon  le principe d'investissement immédiat.
Une de ses grandes propriétés est de remplacer la réalité extérieur par la réalité psychique. La réalité psychique est venue concurrencée la réalité extérieur (c'est comme si c'était vrai) et parfois elle la domine.
Le contenu de l'inconscient.
il est le réceptacle des événements refoulés (éléments plus acceptables par la conscience)
chacun d'entre nous avons des fantasmes originaires → fantasmes de séduction (le fait d'avoir été séduit), fantasmes de castration (rupture, coupure, séparation), fantasme Œdipien, fantasme de retour au ventre maternel (rêve dans l'eau, je plane, je flotte).  → nourrissent nos rêves.
Cette premiere topique sera révisée par Freud car au sein de la conscience il y a des éléments de l'inconscient. Il remplace cette topique par la seconde topique qui sera une séparation entre le moi (adaptation réalité exterieur et psychique), le sur-moi et le ça.



B. La sexualité au cœur de la vie psychique

Au lendemain de 1901, Freud théorise le rôle de la sexualité dans la vie psychique. « les 3 essais sur la théorie sexuelle de 1905 ». Dans ses essais freud fait le lien entre la sexualité et la pathologie. La sexualité est au cœur de l'enfance, il est pervers polymorphes (sadique/masochiste).
Les parents vont produire une éducation de l'enfant qui a pour fonction principale un refoulement de cette perversion. Les sujets névrosés/pervers n'ont pas été abusés mais l'éducation qu'ils ont connu ne leur a pas permis le refoulement.



1. Les concepts de pulsion et de libido

12/02/2014

Notion de libido : couvre à la fois question du désir et de l'envie variable quantitativement et qualitativement. Du côté de la sexualité c'est l'expression du besoin, du ressenti. C'est parler de l'accomplissement du plaisir qui va conduire à une satisfaction. On pourrait le remplacer par amour (notion large). Énergie sexuelle qui a la possibilité d'investir momentanément des objets et de se réinvestir sur les sujets.
Notion de pulsion : Freud dit : « pulsion est un des concepts de délimitation entre l’anémique (âme) et le corporel, les pulsions ne possèdent en elles mêmes aucune qualité, leurs sources sont somatiques, ce sont ces sources qui les distinguent, leur but sont des buts fixés (mais pas forcément déterminés car pour lui, ce n'est pas possible. » Pas de but sexuel déterminé par l'instinct, la pulsion n'égale pas l'instinct). « la source de la pulsion est un processus excitateur dans un organe e le but immédiat réside dans la suppression de ce stimulus d'organe. »

On doit avoir un modèle analogique pour rendre compte de la sexualité. Le besoin interne que je ressens pour un objet n'est pas dirigé vers un objet particulier.
Freud introduit concept de libido car  il cherche un terme qui peut qualifier ce que la notion de fin (but), de pulsion vient désigner du côté du registre de la nature. Terme qui va évoluer car les concepts évoluent et il recouvrira définitions #.  Tout n'est pas sexuel mais tout peut l'être. Singularité sexuelle propre à chacun d'entre nous. Il y a des zones privilégiées de la pulsion sexuelle comme les zones érogènes : les muqueuses (zone orale → bouche, langue, zone anale → plaisir, zone génitale → organes, poitrine)
→ libido = énergie de la pulsion.
Quelle est la place du désir dans la sexualité ? (Lire les 3 essais)


2. La découverte de la sexualité infantile : la sexualité psychique

3 essais de 1905 : les abérations sexuelles, la séxualité infantile, les reconfigurations de la puberté.
abération sexuelle : soutient un certain nombre de thèse → généralité des perversions, il met comme cause l'homoséxualité. Il va critiquer la question de la dégénéréscence : le pervers n'est pas un dégénéré, il n'a pas un trouble de l'instinct, sa perversion est l'histoire d'une structuration. Il va faire un lien entre sexualité perverse et normale. L'origine de la sexualité est la perversion. Les sociétés définissent des zones d'acceptation dans la pratique sexuelle (tabous...). La caractéristique du pervers est d'être centré sur un mode unique de sexualité, d'une seule pratique. Il lie aussi névrose et perversion : « la névrose est le négatif de la perversion » → chez la plupart d'entre nous les sexualités perverses ont été refoulées. Le névrosé a échoué a refoulé cette sexualité perverse et elle continue a exister chez lui de façon fantasmatique, c'est un compromis entre du désir et de la défense. Le pervers passe a l'acte (conscient), le névrosé s'en empêche (inconscient)
sexualité infantile : l'enfant est polymorphiquement pervers. Chez l'enfant toutes les perversions peuvent surgir. L’éducation a un rôle limitateur : on cesse des masochistes, sadiques... elle nous interdit d'être centré sur ce type de modalités mais de temps en temps elle échoue.
Reconfigurations de la puberté : pour lui la puberté est un temps essentiel car c'est elle qui va apporter à la libido ses caractéristiques quantitatives qui sont celles de l'adulte. Elle est l'aboutissement du développement : des éléments qui se structuraient durant période infantile viennent se figer avec puberté.



a) les stades pré-génitaux

Il y a le stade oral, anal et la phase phallique.
La sexualité orale : Freud donne grande importance à cette sexualité car il observe l'importance de l'oralité chez le jeune enfant de 0 et 1 an, il donne une part importante à l'oralité. La sexualité infantile est la sexualité de l'enfant qui se maintient chez l'adulte.
Le stade oral s'étende entre 0 et 1 an, la zone érogène est la muqueuse bucco-labiale : les lèvres, l'intérieur de la bouche, la langue et une partie du tube digestif. On intègre l'estomac car parfois quand on absorbe quelque chose on va sentir notre estomac et l'enfant fait le lien entre la nourriture et l'estomac. L'objet est le sein ou le biberon. Ils vont être le médiateur entre celui qui donne à manger et le sujet qui reçoit l'alimentation. Cet objet pulsionnel (alimentation) va servi d'étayage ( quand on met en place des choses qui vont en soutenir d'autres), de support, il va progressivement apparaître le plaisir sexuel lié à la zone labiale.
La sexualité orale infantile s'observe à travers le suçotement : il va se mettre à têter son doigt, il tête car ça lui apporte du plaisir.
Double but :
plaisir auto-érotique par stimulation de la zone orale : succion
plaisir lié a l'incorporation

Le grand temps de difficulté est le sevrage, il passe d'une nourriture de type lait à une aute nourriture, il quitte le sein et le biberon. C'est un temps important, c'est la première rupture. Le temps du sevrage doit être compensé et doit être mis en avant. Winnicott a montré que dans la relation de sevrage, il y a quelque chose qui cède. C peut être vécu comme une punition/abandon/frustration.
Le stade anal : il se développe durant 1 à 2 ans. Entre ces deux âges là, la question de la propreté est essentielle. La propreté engendre une question relationnelle. Ca couvre des modalités de rapport à l'autre. Freud observe que l'absence de propreté va être une des grandes caractéristiques d'enfant qui sont en difficulté psychique → accès complexe sur le plan de la propreté. Elle a de l'importance dans les symptomes de l'enfant. Et cette question ce manifeste dans un certain nombre de la pathologie adulte. Freud va associer chez l'adulte le caractère avare et le caractère anal et obsessionnel → il a une peur, angoisse face à l'absence de contrôle.
La zone qui domine est la muqueuse anale, elle est tendue à la partie extérieure de l'anus et la partie interne. L'objet pulsionnel ne peut pas être réduit aux matières fécales, l'autre objet est la mère et l'entourage. L'enfant va traiter ses matières fécales comme d'autres objet : poupée gonflable = femme chez adulte.
Le but pulsionnel double :
plaisir auto-érotique, physique, stimulation de la zone anale
but relationnel : il porte sur les objets, les personnes : il s'agit d'opérer un traitement relationnel de ces objets à qui on s'oppose, qu'on salit.. agir sur l'autre, accepter actions de l'autres.
Karl Abraham, a séparé ce stade anal en 2 sous stades :
phase sadique-anale
correspond au troisième semestre de la vie (18 mois), ce qui domine durant cete phase est une relation sadique à l'autre, l'enfant vise à la destruction de l'objet avec violence (caca) elle correspond a un défit avec l'adulte : phase-sadique anale expulsive. L'enfant a du plaisir a expulser matière fécales d'une manière spéciale

phase masochique anale rétentive
4e semestre. Phase de plaisir passif lié à la rétention. Mélanie Klein a dit que l'enfant détruit mais à un moment donné il  peur de perdre l'objet, l'amour de la mère, ses investissement extérieure. Constipation = avarice. Quand phase tranquille, il va donné, il va traiter ses matières fécales comme des cadeaux, il va être propre pour l'amour de maman. A cette époque, l'enfant durant ces deux phases l'enfant consolide la frontière entre l'intérieur et l'extéieur il consolide la différence entre le soi et le non soi.
Traumatismes liés à la question de la propreté. Très régulièrement l'enfant traverse une période d'ambivalence. L'accès à la propreté n'est pas queque chose qui s'effectue de façon linéaire. Ambivalence entre l'amour et la haine : pour une personne .
Il accède aussi à des modalités sexuelles : plaisir sadique et masochiste. Ca montre la puissance de l'enfance. L'enfant en phase masochiste prend plaisir à être grondé par les parents. La phase sadique est l'acquisition de plaisir, de sources de satisfaction.

Le stade phallique : renvoie au mot phallus = pénis. Le moment où l'enfant pense qu'il y a qu'un seul organe génital qui existe : le pénis. 2/3È année de la vie. Phase de différenciation quant au genre. Distinction anatomique : questions essentielles pour l'enfant liées à l'origine des sujets : comment on fait les bébé. Cette un période d'affirmation, la zone érogène prévalente est la zone du contrôle du sphincter vésicale, l'urètre → donne importance à l'organe et la miction. Valorisatin narcissique, surestimation, qui va donner naissance chez la fille « l'envie de pénis » car elle se sent dévalorisée.

09/04/2014

Question de l'identité sexuelle. Période où l'exploration de la différence va donner naissance à la pulsion de savoir. La sexualité phallique va stimuler la connaissance. Ils se posent des questions sur comment on fait des bébés. L'enfant est dans une immaturité qui ne permet pas de comprendre comment on se reproduit. Il y a la structuration du narcissisme, il est en phase d'affirmation d'identité qu'il affirme en soi et avec ses différences. Le narcissisme renvoie au mythe : il finit par tomber amoureux de sa propre image. Le narcissisme se constitue sur cette periode. Il manque a la petite fille le phallus, pour freud une caractéristique de ce stade est une prise de conscience chez la fille de l'incomplétude. La troisième caractéristique est une phase au centre de laquelle il y a le complexe d'oedipe.

b) le complexe d’œdipe

de 4 à 7 ans. La tragédie grecque de Sophocle : œdipe. Sa fonction est cathartique, c'est à dire que c'est une fonction libératoire. Dans la tragédie, quelque chose qui est de l'ordre des désirs se manifestent ce qui peut être sanctionné dans la vie sociale.
Les tragédie expriment émotions, mais dans celle d’œdipe c'est un désir, elle se distingue des autres car chacun d'entre nous a connu ce désir dans notre histoire. L'enfant veut prendre la place de la personne du même sexe que lui. L’œdipe se manifeste de façon différente il y aura l’œdipe du garçon : entre le garçon et sa mère il y a relation de proximité, dans cette relation il va prendre un peu la place de son père → il passe beaucoup de temps avec elle.  L'enfant va prndre conscience qu'il y a un tiers dans cette relation : le père qui a rôle de séparateur/frustrant/castrateur, il vient bouleversé relation amoureuse à deux. Le père est castrateur pour le petit garçon car il a peur de perdre son phallus → que le père le lui retire. Donc l'enfant désir de plus en plus la mère sauf qu'il se trouve opposé à la loi du père. Sauf que quand c'est trop fort deux issus : complexe de castration devient plus fort que complexe d’œdipe alors l’œdipe va se terminer : il a pas le droit à la mère mais à toutes les autres femmes. L'enfant garçon désir aussi son père car Freud est un adepte de la théorie du genre, pour lui tout le monde naît bisexuel.
La petite fille se rend compte que quelque chose lui manque, cette chose, ma mère va me le donner. Sauf qu'elle ne lui donne pas. Donc elle va prendre conscience que la mère ne va pas lui donner car elle en a pas non plus. Vers ¾ ans le père qui n'avait pas trop d'importance, elle commence à s'interesser à lui en tant que porteur du phallus car elle espère que son père lui donne ce que sa mère n'a pas. Elle recherche des attitudes de séduction. Elle se rend compte que le père non plus ne le lui donnera pas. Mais si il peut pas lui donner ça il peut lui donner autre chose de son pénis : l'enfant. Elle devient a ce moment la oedipienne et veut prendre la place de sa propre mère en tant que mère. Ce qui va faire sortir la fille de l'oedipe est l'interdit paternel, le fait qu'elle soit repoussé par son père. Pour Freud est toujours dans le manque. Elle sortira completement de son oedipe quand elle deviendra mère : mais il y a d'autres voix pour en sortir en fabriquant quelque chose avec le pénis. L'enfant réactive sexualité infantile de la mère.

c) la période de latence

Entre 7 et 11 ans et pas tous les enfants. Desexualisation des pensées et des comportements. Ceux qui ne se libère pas de  ce complexe développe sexualisation par rapport à l'autre. Les images parentales deviennent moins conflictuelles, se manifeste de la tendresse chez l'enfant. Arrive le temps de la  puberté vers 9/11 ans qui va modifié la donne car c'est la variation quantitative libidinale. C'est la puberté qui apporte le plaisir orgasmique avant c'était un plaisir frustre. Les rempart du comportement pervers ne sont plus pareils lors de la puberté → temps des transformations pubertaires.
Puberté est aussi un temps de réaménagement identificatoire et narcissique, pour lui c'est avec la puberté qu'on devient femme et homme et H/F. Modifications somatiques et physiques.
Ce temps la est un temps de réactivation du complexe d'oedipe. Les objets oedipiens vont devenir objets secondaires : pas mère ni père. Désir de la prof de maths ou personne de la famille. Le temps de la puberté est la dernière étape oedipienne.



II. Clinique psychopathologique et construction métapsychologique.

A. Freud et l'hystérie comme paradigme

1. La cure princeps : Anna O. et l'hystérie de conversion (Freud et Brouer)

En 1895 ils ont présenté des cas d'hystérie pris en charge sur la voie de la guérison dans un livre.
Anna O. : premier cas de cure princeps de la psychanalyse. Pour Freud les traumatismes sont de l'ordre sexuel alors que pour Brouer les traumatismes ne sont pas sexuels.
En novembre 1880, Brouer va prendre en charge une femme surnommée Anna O. Il va la traiter à son domicile, il va la voir tous les soirs. C'est Anna O. qui est la première à demander à Brower de la traiter avec une cure par la parole. Cette femme a plusieurs personnalités, elle est allemande mais va parfois oublier sa langue maternelle au profit d'une autre comme l'anglais. Brouer en parle à Freud en 1883. Anna O. à 21 ans en 1880, appartient à une famille aristocrate allemande. Juillet-décembre 1880 : le père de la malade est atteint d'un abcès au poumon, et à partir de juillet 1880, Anna décide de devenir la soignante de son père. A partir de décembre, les premiers symptômes de l'hystérie arrivent : fatigue, paralysie, contractures paralytiques, troubles de la vision, elle devient méchante, a des variations de l'humeur, des troubles de la syntaxe, de l'articulation, abasie (ne plus pouvoir marcher), astasie (ne peut pas rester debout)... En avril 1881, son père meure. Elle va à la fois commencer à aller mieux (car elle est prise en charge par Brouer) mais va être prise d'agitations intenses dues à la mort de son père. Brouer va injecter à sa patiente des médicaments qui auront pour objectif d'entrer dans un état de conscience modifié, ce qui prouve qu'elle ne va pas réellement mieux. Pourquoi parler de ce cas ? Car Brouer est le premier persuadé que la patiente souffre de quelque chose qui n'arrive pas à s'énoncer parle langage. Il injecte donc des médicaments car il n'utilise pas l'hypnose comme Freud, c'est sa propre technique. De décembre à avril 1880, il observe des résultats importants mais aussi les limites de cette pratique.
Ce cas est important car il illustre l'hystérie de conversion de la façon la plus exemplaire. L'hystérie de conversion c'est un transfert de conflits psychiques vers le corps du sujet. Les symptômes vont permettre au patient de décharger la libido. Il peut y avoir des hystéries mineures ou majeures. Le plus grave est l'arc hystérique : assez rare, brutalement la personne s'écroule et se met en forme d'arc, elle rentre dans un trouble, va vociférer, crise d'agitation qui peut ressembler à une crise d’épilepsie, souvent en public.
Hystérie majeure : plusieurs phases :
-prodrome (le patient est mal)
-chutes, immobilisations, convulsions
-ensuite phase de contorsion clownesque (le sujet parait en lutte, comme si quelqu'un essayait de la violer)
-phase de trans : suspension, le patient de bouge pas
-phase terminale : retour à la conscience, il va parler de ce qu'il lui est arrivé.

2. L'hystérie mixte : E. Von N

Elle a 40 ans, c'est une patiente de Freud. Il la rencontre la première fois en 1889. Elle a des contractions, elle a des troubles du langage, c'est donc une hystérie de conversion. Mais surtout, elle a des phobies multiples. C'est donc aussi une hystérie d'angoisse. On a une hystérie mixte. Ses troubles ont commencé d'après elle à la mort de son mari, ça a duré pendant 14 ans avant qu'elle rencontre Freud. Elle demande à Freud de ne rien dire et de ne pas bouger, il doit l'écouter. Place primordiale de la sexualité comme élément traumatisant mais également comme frustration. Sa libido ne peut pas se décharger (car plus d'expérience sexuelle) donc elle va se décharger sous forme d'agressivité.

3.L'hystérie d'angoisse : Katharina

Freud décide d'aller faire une promenade en montagne et se retrouve dans une taverne. Il se trouve confronté à la fille de l'aubergiste. Il dit qu'il est neurologue, elle lui dit donc qu'elle souffre de quelque chose. Elle raconte une hystérie d'angoisse typique. Elle n'a aucune conversion. Elle a la gorge qui se noue, une sensation de vertige, ressent un poids sur sa poitrine et à ces moments là elle voit un visage. Il lui demande la première fois qu'elle a vu le visage. Elle s'en souvient, c'est quand elle a vu sa cousine avec son oncle, et à travers une lucarne elle a vu un acte sexuel. Elle dit donc qu'elle voit le visage de son oncle qui s'en prend à elle. En réalité Katharina est allée voir sa mère, sa tante, pour raconter ce qu'elle avait vu, et avant qu'il soit sanctionné il est allé voir Katharina pour lui crier dessus. Freud se dit tout de même qu'elle a été confronté à autre chose. En fait Katharina va se souvenir que 2 ans avant qu'elle voit son oncle et sa cousine coucher ensemble, son oncle a essayé de la violer, d'où le poids qu'elle ressent sur la poitrine, son oncle sur elle. Freud ajoute plusieurs années plus tard que l'oncle que mentionnais Katharina était en réalité son père.
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