15/01/2014
Correction du partiel
-La complétive en tête de phrase implique le subjonctif car elle est en position de thème, le procès du verbe est placé en suspension => le subjonctif envisage (monde des possibles)-Les différents types de complétives:> Introduite par que (type canonique), les dérivations avec "a ce que", "de ce que"
> Infinitive
> Interrogative indirecte
> Exclamative indirecte
La complétive est équivalente à un groupe nominal
-Relative adjective: elle porte sur le nom, fonctionne comme un adjectif, peut être explicative ou déterminative.-Relative périphrastique: l'antécédent du relatif est pronominal, c'est une locution relative composée de "ce que", "celui qui", "ce qui", et qui construit l'équivalent d'une relative substantive
-Relativisation: le pronom relatif prend en charge l'antécédent ET la structure qui le prend en charge.
-Parataxe: une relation de subordination non marquée par une relation de conjonction
-Relative détachée: Catégorie résiduelle ce qui n'est ni relative ni complétive, elle est généralement supprimable car il y a des structures corrélatives qui les figent dans la phrase: "les élèves qui ont été sérieux ont réussi leur examen."
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Cours
Travail sur texte de Baudelaire sur la question de l'infinitif dans le texte.
Programme: revoir le verbe, la subordination, les adverbes, les compléments prépositionnels.
Paysage de Charles Baudelaire
L'infinitif est une forme non personnelle du verbe, une forme non conjuguée, l'infinitif ne marque pas le temps, ni le mode, ni la personne, ni le nombre.
Il se présente sous la forme d'un infinitif présent et d'un infinitif passé.
Les tableaux de conjugaison marquent une opposition temporelle présent/passé, or l infinitif présent ne marque pas forcement le présent, il peut renvoyer au futur ou au passé selon le contexte. L'opposition se fait donc en réalité entre forme composée accomplie ou forme simple non accomplie ==> l'opposition est aspectuelle (aspect accompli = toutes les formes composées du verbe).
L'infinitif représente le verbe dans le dictionnaire: c'est une forme invariable, il sert de mode de classement pour les trois conjugaisons (les groupes) . Dans l'histoire de la grammaire, il n'y a pas toujours eut 3 groupes.
L'infinitif sert d'entrée dans les dictionnaire car il représente l'idée du procès du verbe dans sa plus grande généralité. Il pose cependant un problème: c'est une catégorie qui représente le verbe et mais qui peut également être une forme nominale du verbe. L'infinitif représente donc deux pôles d'emplois: forme verbale et nominale.
En emploi verbal, l'infinitif présent présente le procès en cours de réalisation, il s'inscrit dans la temporalité du contexte souvent représenté par le verbe de la principale.
Il peut présenter une relation de simultanéité; ou encore exprimer le présent de vérité générale.
Ex: "Toutes les belles ont le droit de nous charmer et l'avantage d'être rencontrée la première ne dois point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cœurs."
>Dérober et charmer ont un emploi de vérité générale.
"Au lieu d'apercevoir à chaque pas des désagréments et des motifs d'aigreur, notre héros se laissait charmer par les douceurs de la prison": infinitif présent mais contexte passé.
L'action dénotée par l'infinitif peut être extérieur a l'action principale:
"il espérait pouvoir mieux s'orienter" > espérait est un procès antérieur au procès du verbe a l'infinitif.
L'infinitif passé est d 'aspect accompli (attention à bien distinguer les emplois verbaux des emplois nominaux).
L'infinitif peut intervenir au centre d'une phrase indépendante et se trouver présente dans les 4 modalités de la phrase:
>Phrase assertive: "Et grenouille de se plaindre."
>Emploi interrogatif (l'infinitif a alors une valeur délibérative) : "Que Faire?"
>Exclamatif : "Moi, m'enfuir!"
L'infinitif équivaut au mode personnel du verbe correspondant.
La proposition infinitive est une complétive: il s'agit d'un verbe de perception qui a un complément
Ex: "J'entends que les enfants jouent"
=> "j'entends les enfants jouer"
> sujet - complément - verbe à l'infinitif
La proposition infinitive est complément d'objet de "j'entends".
Proposition infinitive = "les enfants jouer" => le sujet est exclu de la phrase principale: les enfants est sujet de jouer
La proposition interrogative indirecte à l'infinitif: "je ne sais ou aller"
La subordonnée relative : "elle cherche un café ou retrouver son mari" => le verbe a l'infinitif est au centre de la proposition, le verbe est pivot de la phrase.
La périphrase verbale: "le président va parler" : le procès est parler car le verbe aller s'est ici desemantisé.
Coalescence sémantique et syntaxique (abordé au prochain cours).
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TD1
La quatrième modalité est la modalité jussive: "ne pas fumer"; l'infinitif est le pivot verbal, le centre de proposition. On ne peut pas le remplacer par un nom: il est en plein emploi verbal.
Dans le cas de la phrase complexe avec subordonnée, on utilise une proposition infinitive (j'entends les enfants jouer)
> j'entends se compose du sujet et du verbe de la principale, tandis que le complément (les enfants jouer) possède également un sujet et un verbe (thème/prédicat): les enfants => jouer.
"Je ne sais ou aller": le sujet implicite du verbe aller est co-référentiel (celui de savoir et de aller est le même = je)
Elle cherche un bistrot ou retrouver son mari ( = où elle puisse retrouver son mari)
Je ne sais ou aller (= je ne sais ou je peux aller) => le procès du verbe est a comprendre dans sa plus grande extension.
Les emplois avec semi auxiliaire en périphrase verbales sont aussi des emplois ou l'infinitif est en emploi verbal : pour prouver qu'il s'agit bien d'une périphrase verbale il y a des critères définitoires.
Je vais dormir => dormir peut être pronominalisé, c'est un emploi nominal (= j'y vais, dormir est donc un NOM), le verbe aller marque un déplacement dans l'espace.
Le président va parler: le verbe aller ne correspond pas a un déplacement dans l'espace, c'est un semi-auxiliaire: il est désémantisé et il porte les marques d'actualisation du procès (marque de temps, de personne, de mode, de voix). Il est auxiliaire de conjugaison.
Le verbe parler à l'infinitif ne se conjugue pas mais porte le sémantisme.
Pour qu'il y ait une périphrase il doit y avoir un procès unique, ici le procès le procès unique est celui de parler => c'est ce que l'on appelle la coalescence sémantique.
De plus, on ne peut d ailleurs rien insérer entre les deux verbes (sauf des adverbes et certains clitiques), il y a donc aussi une coalescence syntaxique.
Un verbe conjugué suivi d'un infinitif n'est pas forcement une périphrase verbale: il faut prouver que le verbe n'est pas en emploi nominal.
L'infinitif en emploi nominal n'est pas précédé d'un déterminant, sinon c'est un nom (=le parler).
L'infinitif peut se présenter en tant que forme verbale et être en emploi nominal: Bien rosser et garder rancune est féminin.
Le rire est agréable =/= Rire est agréable.
Les infinitifs occupent une fonction syntaxique, cela prouve qu'ils ont un emploi nominal. L'infinitif peut être complément direct: je désire travailler longtemps > travailler est complément direct de désire.
>Je refuse de jouer: complément indirect.
>Désireux de partir: complément de l'adjectif.
L'infinitif en emploi nominal occupe toute les fonctions d'un groupe nominal.
Les compléments prépositionnels: il s'agit d'infinitifs en emploi nominal précédés d'une proposition possible.
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Méthode pour le partiel: version résumée de la théorie en quelques lignes, présenter le relevé des occurrences du texte en essayant déjà de les classer (emploi nominal et verbal), puis l'analyse.
Stylistique: reprendre des analyses syntaxiques.
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Relevé du texte de Baudelaire:
Emploi nominaux: -pour composer
-pour bâtir-coucher-écouter-de voirEmplois verbaux: -font rêver
-voir naître-verser
Commentaire:
Dans le cas des périphrases verbales, l'auxiliaire est de sens affaibli , l'infinitif porte le contenu sémantique du procès (faire rêver) mais aussi les marques distributionnelles du verbe (= façon dont il se construit) . La périphrase est construite avec le semi-auxiliaire 'faire' (affaiblissement sémantique) et l'infinitif rêver.
Le verbe rêver possède ici un complément indirect : d'éternité.
De plus l'agent n'est pas exprimé. Faire rêver est une périphrase causative, faire suscite le rêver=> faire est un auxiliaire diathétique (= qui relève de la diathèse) qui introduit une périphrase actancielle avec un complément indirect.
Il est doux de voir naître > Le verbe voir est complément de l'adjectif doux.
Pour composer et pour bâtir > compléments circonstanciels de but.
Couche et écouter sont compléments indirects du verbe vouloir ("Je veux...").
Sujet: CM1- Langue Française 
Mer 23 Avr - 12:10
