22/01/2014
Programme sur le texte de Stendhal: l'infinitif, l'adverbe.
Texte de Fénelon: Les aventures de Télémaque.
Les modalités de la phrase : les modalités d'énonciation concernent les 4 types de phrases (il existe une modalité contestable : la modalité exclamative => toutes les autres sont des relations d'interlocution). Certains disent qu'il existe une modalité négative (acte de langage nié) .
La pragmatique est l'étude des actes de langage dans le système linguistique (une question implique une réponse, un ordre implique une action...)
Le contenu propositionnel est mis en débat (dans l'interrogative on attend une confirmation ou une réponse du destinataire).
La modalité d'énoncé se manifeste par le truchement (un adverbe ou un verbe) d'une intervention de l'énonciateur qui marque une prise de distance. Certains déterminants sont successibles de nuancer la quantité: ils étaient presque soixante au cours > le modalisateur est presque.
La phrase : il s'agit d'une unité mélodique, d'une unité de contenu, de critères graphiques de reconnaissance...
> Critère syntaxique : unité syntaxique supérieure au delà de laquelle se trouve le texte; groupe nominal sujet accompagné d'un verbe, la phrase engage une double relation (
-relation logique (sujet et prédicat)
-relation grammaticale (sujet + verbe).
A chaque phrase correspond une modalité, exclusive de toute autre ( une phrase ne peut pas être assertive et interrogative en même temps).
Une phrase complexe qui comprend une interrogative indirecte est de modalité assertive.
Notion de modalité: tout énoncé engage un contenu notionnel et témoigne de l'attitude du sujet parlant (énonciateur vis a vis de ce contenu).
L'attitude peut être interrogative, l'énonciateur suspend alors la valeur de vérité dans le contenu de la phrase : il y a mise en débat de la valeur de vérité dans l'attente d'une validation par l'interlocuteur.
Par l'interrogation on exerce sur l'autre un acte en l'obligeant à apporter une réponse : il y a une valeur pragmatique forte.
La modalité assertive : le contenu est tenu pour vrai par l'énonciateur, c'est aussi un acte de langage donc valeur pragmatique.
La modalité jussive : le contenu de l'énoncé va donner lieu a une demande d'exécution, le contenu de la phrase se doit d'être exécuté.
La modalité exclamative : elle ne s'adresse pas nécessairement a un interlocuteur mais manifeste une réaction affective du sujet énonciateur, c'est le contenu de l'énoncé qui donne lieu a cette réaction, ce qui ne suppose pas forcement d'interaction: c'est la raison pour laquelle cette modalité est remise en cause.
Les modalités sont toutes exclusives les unes des autres.
Le contenu prépositionnel correspond au dictum, tandis que l'attitude du sujet parlant correspond au modus.
La subjectivité se fonde sur des catégories: le nom , l'adjectif, les verbes et les adverbes, l'interjection.
La modalité interrogative dans le texte:
== Lorsque la proposition est déclarée vraie, fausse ou possible, on parle d'interrogative totale. Lorsque la question porte sur un constituant de la phrase, on parle d'interrogation partielle ==
- Pouvais-je refuser a Calypso de lui raconter mes malheurs?
Post position simple du sujet , si on veut rétablir l'ordre canonique on ajoute ''est ce que''.
Post position complexe : le GS est a gauche du verbe mais il est repris par un pronom un peu plus loin : Télémaque pouvait il refuser ...=> reprise anaphorique.
- Quand est ce , Ô Télémaque, que vous serez sage?
Interrogative partielle, post position simple du pronom : vous.
> Les pronoms personnels donnent lieu à une post position simple. Sinon on obtient une post position complexe.
La locution interrogative 'est ce que' se combine avec 'quand' : cela fait porter l'interrogation sur le temps et correspond déjà à une inversion => on retrouve l'ordre assertif normal (''quand....vous serez sage')'.
- Que ferais je donc?
L'interrogative est partielle , elle porte sur l'objet ''que'' qui est complément direct. Il correspond au pronom neutre ''cela'' et est placé en tête de phrase avec inversion. L'interrogation directe partielle porte sur un constituant de la proposition.
(Les pronoms sont soit nominaux, soit représentants et donc itératifs)
Le point culminant de la phrase interrogative port e sur le mot interrogatif (Attention, ne pas confondre les pronoms >ex: qui, et les mots interrogatifs > ex: comment).
Les phrases introduites par 'comment' ou 'quand' peuvent être des interrogatives rhétoriques.
L'interrogative indirecte relève de la phrase complexe et est de type assertive car elle ne constitue pas un élément de langage en ce qu'elle n'implique pas de réponse. Elle dépend d'une principale, n'a pas d'autonomie syntaxique et s'intègre dans la modalité assertive.
'Combien' porte sur l'évaluation: il s'agit donc d'une interrogative partielle.
ATTENTION: dans la phrase complexe, l'interrogative indirecte n'est pas toujours introduite par un verbe de demande > "... vous apprendre quelle a été la destiné d'Ulysse" = sorte de complément du verbe 'apprendre'.
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Interrogative indirecte : 'vous apprendre quelle a été la destinée d'Ulysse' => quelle est un mot interrogatif et apprendre est un verbe transitif, donc la suite ''quelle a été...'' est un complément du verbe apprendre. L'interrogative est post positionnée au sujet. Elle n'implique pas un acte de discours, n'exige pas de réponse. Elle dépend d'une principale, n'a pas d'autonomie: elle est donc intégrée dans la modalité assertive.
Pour retrouver la fonction d'une proposition, il faut la pronominaliser.
La modalité exclamative : elle n'implique pas de réaction de la part d un interlocuteur > il existe deux courbes mélodique possibles : ordre assertif ou exclamative.
On attribut à l'exclamative 3 types de marques : l'interjection, l'évaluation et le haut degré dans la qualité ou dans la quantité.
>Combien êtes vous encore!
Combien : mot exclamatif => exprime le haut degré. Il y a post position du sujet mais ce n'est pas obligatoire avec le mot combien.
>Quoi donc!
Quoi : marque l'exclamative ("Quoi" exclamatif), le donc s'ajoute pour renforcer la modalité exclamative. Il s'agit d'une phrase nominale. Cette structure interjective est quasiment figée.
Plaise aux dieux!: on retrouve la modalité jussive avec la notion de prière, mais il s'agit également d'une exclamation donc quelle modalité choisir?
> Si la complétive est introduite par 'que', il s'agit donc d'une phrase complexe. Le subjonctif intervient comme substitut de l'impératif du verbe plaire. Cela marque la modalité jussive même s il y a un point d'exclamation.
Le mot industrie ====> il est composé de préfixes ou de suffixes (dans la grammaire de Sancier, chapitre sur le lexique à revoir).
Le préfixe se prête a une lecture prépositionnelle ou adverbiale. La préposition est un outil de transitivité : il s'agit de relier un mot a un autre. La préposition n'est pas dépourvu de sens, bien qu'il soit faible
ex: monsieur De Machintruc => détermine une origine.
Je parle de Jeanne => le de n'est ici pas très marqué sémantiquement.
L'adverbe est intransitif, il peut être incident à un verbe, à un adjectif ou à un autre adverbe.
Jamais un préfixe ne change la catégorie du mot de base = il est endocentrique.
Le suffixe sera lui exocentrique: il change la catégorie du mot.