CM1 Histoire de la langue

Admin Messages : 137 Date d'inscription : 07/04/2014

CM1 Histoire de la langue
S2
2013-2014

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[size=13]16/01/2014[/size]

Syntaxe : les emplois du subjonctif

Le système de la langue propose deux formes de l’image verbale. Le subjonctif correspond à une image virtuelle du temps et l'indicatif propose une image actualisée du temps.

Le mode subjonctif distingue les personnes mais ne distingue pas les trois époques : passé présent et futur. Le subjonctif se limite à deux blocs temporels: un orienté vers l'avenir et l'autre tourné vers le passé (visions prospective et rétrospective du temps).

Parfois des verbes dans leur sens demandent le subjonctif car le verbe à un sens virtuel.

I) Le subjonctif dans les propositions indépendantes.

Il y a des points communs entre le subjonctif latin et le subjonctif médiéval.

1) Une valeur du subjonctifs : le souhait/ valeur optative

Ex : vers 2887 « de tei ait Deus mercit » : que Dieu ait pitié de toi/ puisse Dieu avoir pitié de toi.

En ancien français le que est rare, mais on peut le trouver.

Le subjonctif dans notre texte porte souvent sur des personnes, et est toujours au subjonctif présent.

2) Un regret sur quelque chose que l’on a fait ou pas (quel subj?)

3) Le subjonctif d’ordre ou de prière

Particulièrement à la 3eme personne, forcement au subjonctif présent.

Ex : « Or vos souviengne de ...! », Souvenez-vous de ...

Dans des subordonnées: ''E Deus le nos cuntente''

On peut trouver ce subjonctif aux personnes 2 et 4 dans les verbes qui n’ont pas d impératif spécifique: AVOIR, ETRE, SAVOIR, VOLOIR, POOIR, car ces verbes renvoi à des notions fondamentales qui ne sont pas commandables.

4) Subjonctif d'assertion

Ex '' Si m'aist Dieu...'' aist = aidier = venir en aide

Insiste sur la vérité, on ne va pas mentir par la suite: aussi vrai que Dieu m'aide / me protège.

II) Les Subordonnées

Moyen dont dispose la langue pour évoquer une idée regardée (subordonnée) par rapport à une idée regardante (principale).

Les complétives : elles sont introduites par que, un emploi du mode dans la complétive dépend du sémantisme (sens) du verbe dans la principale.

Tout ce qui est virtualisant: la volonté, le conseil, le consentement, la défense = déclenche un subjonctif dans la subordonné complétive.

Si le verbe de la principale est un verbe de volonté, la complétive est au subjonctif.

Vers 3674 « Ça voelt li reis [par amur cunvertissent »: le roi veut qu'elle se convertisse par amour.

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