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Messages : 137 Date d'inscription : 07/04/2014
| Sujet: CM 3 Histoire de la langue Mer 23 Avr - 13:08 | |
| CM 3 Histoire de la langue S2 2013-2014 | |
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Messages : 137 Date d'inscription : 07/04/2014
| Sujet: Re: CM 3 Histoire de la langue Mer 23 Avr - 13:09 | |
| 30/01/2014 Phonétique _Les Palatalisations _Quand la langue s'appuie contre la voute du palais, des sons qui n'existent pas en latin sont expliqués par cette palatisation (ch / j). Explique aussi comment 'caelum'> 'ciel'. I) K+ E / I ou G + E / IIntervient au 3ème siècle. E et I sont des voyelles fermées prononcées à l'avant de la bouche, elles attirent le point d’articulation du 'k'. Le point d'articulation s'avance et s'élève en même temps (dans la bouche) ==> 1er stade de la palatalisation, on le marque « k ». Mais c’est un phonème instable (prononcé « kie »), donc glissement dans zone dentale, devient « t » ==> 2eme stade.3ème stade : assibilation : introduction d’un son sifflant (son extérieur qui s'infiltre), ici c'est un 's' => « ts » (c’est une affriquée ou mi-occlusive).7ème siècle => régression générale des palatales (sauf le 'l' qui régresse au 18ème). A ce moment, le son « ts » devient un « ts » normal.Au début du 13ème siècle => c'est la réduction des affriquées par perte de l'élément dental, on prononce « s ». Même chose pour G + E / I car leurs évolutions sont parallèleEx : gentem > gent 1) devient g2) devient d3) devient dzAu 7ème = > dzAu 13eme siècle l'élément dental tombal (le d ) il ne reste plus que le son z ('j'). Caelum> ciel1er : kaelu (m)3ème : kelukielu ee> ie (diphtongaison)t........ts 5ème : tsielo7ème : tsiel (le o tombe)12ème : tsielDébut 13ème : syel17ème : (loi de position pour les voyelles finales fermées devant consonne => elles s'ouvrent) syel. SubjonctifII) subjonctif dans les subordonnées2) subjonctif dans les relatives (appositives et déterminatives) => Les appositives ou explicatives : elles apportent des informations en plus mais supprimables, informations pas nécessaire. Le lien entre relative et antécédentes est lache. La syntaxe des modes est la même que dans les propositions indépendante. ==> Relatives déterminatives : apportent une détermination à l'antécédent, elle est restrictive (donc nécessaire au sens de la phrase. Elles forment avec leur antécédent un ensemble syntaxique qui est étroitement lié. Ici le mode est conditionné par la pesée qu'il porte sur cet ensemble :Quand l’antécédent appartient à la proposition négative, l’antécédent nié fait basculer le subjonctif dans la relative (l’antécédent nié devient purement virtuel). Ex: vers 2522 : ''N'i ad cheval [ki puisset ester en estant'' => il n y a pas de cheval qui puisse rester debout. 3) Subjonctif dans les subordonnées circonstanciellesA) les consécutives expriment des conséquences. En Ancien Français elles sont pratiquement toujours précédées par un ''que '' (conjonction de subordination). Ou alors introduites par un terme d'appel: tant ....que / si ...que / tel...que (les que précédés de ceux-là attendent par la suite des consécutives). La conséquence est posée comme un fait affirmé :Ex: ''Tant chevalchat qu'il est premers devant''. La conséquence va basculer au subjonctif quand la conséquence est visée, ou quand elle appartient à un procès qui est nié/ hypothétique/ interrogatif (virtuel par définition). | |
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