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 Economie Politique - Chapitre 4

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MessageSujet: Economie Politique - Chapitre 4   Economie Politique - Chapitre 4 I_icon_minitimeJeu 24 Avr - 10:12

CM Économie Politique - Chapitre 4
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MessageSujet: Re: Economie Politique - Chapitre 4   Economie Politique - Chapitre 4 I_icon_minitimeJeu 24 Avr - 10:19

Chapitre 4 : Les principes de la circulation financière

  1. Le rôle de la finance dans le système économique

La circulation financière représente la circulation des dettes, des créances et des titres de propriété. Cette circulation se fait sous la forme d’échange de titres.
Deux types de titres existent :
- Les
obligations quand ces titres représentent une dette. Une obligation peut être créée par une administration ou une entreprise. Le propriétaire est rémunéré par un taux d’intérêt et l’obligation est remboursée à une échéance fixe.
. Les obligations de court terme (moins d’un an) sont des
obligations monétaires car leur taux d’intérêt dépend du taux directeur de la Banque Centrale. Elles sont le plus souvent achetées par les banques.
. Les obligations de long terme (souvent 5-10 ans parfois 30) sont plus risquées en raison du
taux d’inflation.
- Les actions sont des
titres de propriété : ce sont une part du capital d’une société. Elles procurent un droit de vote à l’Assemblée Générale des actionnaires de la société et permettent de toucher une part du profit (dividende).
L’entreprise peut décider de consacrer son profit à l’investissement (autofinancement), de distribuer des dividendes aux actionnaires, de faire des réserves ou de distribuer des primes pour les salariés.
Un titre est négociable. Un titre de créance représente donc une obligation qui peut être échangée. Les marchés financiers sont des marchés où l’on peut acheter et vendre des créances. Dans ce marché, chaque personne est à la fois vendeuse et acheteuse.
Un titre financier est différent de la monnaie. La monnaie va procurer une richesse monétaire, alors que le titre procure de la richesse différée. Grâce au titre, on va pouvoir gagner des intérêts ou des dividendes. Lors de l’achat d’un titre, on va perd de l’argent immédiatement disponible. L’achat de ce titre se fait en vue d’obtenir une plus grande somme d’argent plus tard. Néanmoins, cette somme est risquée. Lors d’une transaction, on préfère l’argent de plus tard que celui disponible immédiatement. La finance a une dimension temporelle : elle permet de financer les investissements de long terme qui sont nécessaires aux producteurs (les administrations publiques et les entreprises). Quand on est acheteur d’un titre, on préfère l’argent de plus à tard à l’argent de maintenant. Quand on est vendeur, on a besoin d’argent maintenant et on est prêt à renoncer à une partie de l’argent futur. Vendre maintenant permettra d’investir et donc de gagner plus. L’investissement consiste à pouvoir avoir plus de richesse plus tard.
La circulation financière permet de coordonner les besoins des agents qui ont un
besoin de financement (investissement) et les agents qui ont des capacités financières. C’est le cas des ménages qui ont de l’argent qu’ils vont épargner. Les ménages vont acheter les titres que les entreprises et les administrations publiques émettent pour pouvoir financer leur investissement. L’investissement peut avoir un sens productif et un sens financier. Ici, on privilégie l’investissement productif c’est-à-dire la formation brute de capital fixe. A l’inverse, l’investissement financier représente l’épargne des ménages.


  1. L’égalité Investissement = Epargne

En macroéconomie, la production et les dépenses doivent être égales :
Production (en termes réels) : Y+M = CF+I+X+G
Dépenses (en monnaie) :
Y=CF+S+T T = les taxes
L’épargne est composée des placements financiers, de la thésaurisation et de l’investissement immobilier des ménages.
.On prend l’hypothèse d’une économie fermée où X = 0 et M = 0.
Y=CF+I+G Y=CF+S+T

On considère que les dépenses publiques sont égales aux recettes publiques : G = T
Donc CF+I=CF+S donc
I = S
.On revient dans le cadre d’une économie ouverte : CF+S = I+CF+(X-M) donc S-I = X-M
Donc si S < I, alors X < M
Lorsque que l’Etat est en besoin de financement (plus d’investissements que l’épargne), il aura une balance commerciale déficitaire. Lorsque l’Etat est en capacité de financement (plus d’épargne que d’investissements), il aura une balance commerciale excédentaire. Il existe une relation entre les besoins de financement d’une économie et sa situation commerciale : il y a toujours une relation entre la balance commerciale et la balance financière d’un pays.
En intégrant les déficits publics, on trouve CF+S+T=I+CF+(X-M)+G
S-I (épargne nette) = (X-M) (balance commerciale) + (G-T) (déficit public).
Lorsque l’épargne nationale est supérieure aux dépenses d’investissements nationales, ce surplus se déverse
- dans le financement d’investissements à l’étranger ce qui implique un
excédent de la balance commerciale.
- dans le financement des Administrations Publiques ce qui implique un
déficit public.
En l’absence de déficits publics, on remarque que le déficit commercial d’un pays est corrélé à sa situation financière interne : un excès d’investissement ou une épargne insuffisante signifie un déficit commercial. Une corrélation ne signifie pas forcément un lien de cause à effet.



  1. Les explications de l’égalité Investissement = Epargne

Pour les économistes classiques, comme Smith et Ricardo, cette égalité est logique : l’épargne doit précéder l’investissement. Dans ce cas, un taux d’épargne important (ou une consommation finale) est requis pour l’investissement (donc la croissance).
Pour les keynésiens, l’investissement dépend de la demande effective (la demande anticipée par les entrepreneurs). L’épargne est déterminée ex post. Les économistes keynésiens considèrent qu’une consommation forte (ou un faible taux d’épargne) est nécessaire à l’investissement des entreprises.

  1. La circulation financière

C’est la circulation des titres entre les agents à capacité de financement et les agents à besoin de financement. Les ménages sont les agents qui ont normalement la plus importante capacité de financement. Mais, on remarque une baisse du taux d’épargne des ménages dans les pays développés surtout de manière important dans les pays anglo-saxons. Cette baisse de l’épargne a plusieurs causes :
- une
baisse de l’investissement donc une baisse de la croissance économique.
- une partie de l’épargne nécessaire à l’investissement peut provenir de
pays étrangers en développement.
.La circulation financière entre les ménages et le secteur productif peut prendre 3 formes :
- Une forme
indirecte par le secteur bancaire. Les ménages déposent des dépôts dans les banques. Ces banques peuvent alors accorder des crédits aux entreprises.
Dans ce système, le montant total des crédits peut excéder le montant total des dépôts grâce à la création monétaire. La contrepartie de cette création monétaire est une dette de l’entreprise auprès de sa banque.
- Une forme
semi directe par les investisseurs institutionnels (fonds de pension, assurance…). Les investisseurs institutionnels placent de l’argent après avoir récolter des cotisations de la part des ménages. Les assureurs doivent gérer les rentrées continues d’argent des cotisations des clients puis les sorties d’argent pour payer les réparations aux ménages. Les assureurs vont donc placer les cotisations des ménages en les investissant sur les marchés financiers.
- Une forme
directe en achetant des actions et obligations ou en investissant dans des organismes de placement collectif en valeur mobilière. Ce sont des fonds d’investissement rentabilisant l’épargne des ménages. C’est un fond de placement en titres financiers.

  1. Les Organismes de Placement Collectif de Valeur Mobilière

Les organismes de placement collectif de valeur mobilière servent à collecter et à mutualiser l’épargne des souscripteurs. L’intérêt est que la mutualisation permet de faciliter la diversification. C’est la capacité de diversifier ses placements : c’est la meilleure façon de gagner de l’argent sur les marchés financiers. On peut acheter des titres reposant sur des entreprises de secteurs et de pays différents. L’inconvénient est qu’il existe des coûts de gestion et d’entrée. Légalement, les organismes de placement collectif de valeur mobilière doivent être agréés par l’Autorité des Marchés Financiers. Ils doivent émettre un prospectus d’information, simplifié, détaillé et validé.

  1. Les Sociétés d’Investissement à Capital Variable

Une société d’investissement à capital variable est une société anonyme. Chaque épargnant qui décide de placer son argent dans une société d’investissement à capital variable devient donc actionnaire du fonds. Le capital de la société est dit « variable » car le montant des actifs (nombre de titres détenus par la société) dépend de l’épargne connectée. Lorsque les épargnants retirent leur argent, le capital mobilier de la société diminue.

  1. Les Fonds Communs de Placement

C’est une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts. Le porteur de parts ne dispose donc pas des droits d’un actionnaire. La gestion du fonds commun de placement est assurée par une société commerciale dite « société de gestion » (souvent une banque) qui agit au nom des porteurs et dans leur intérêt exclusif.
.Plus l’investissement est risqué, plus il est rentable.



  1. Pourquoi les marchés financiers sont-ils instables ?

Il y a des krachs boursiers fréquents. Ex : en 1929, 1987, 2001 et 2008. Certains de ces krachs génèrent des crises économiques.
On se rapporte ici à la pensée de Keynes dans La Théorie Générale de 1936. Cette analyse de 1936 est toujours valable aujourd’hui. Keynes a été l’économiste qui a le plus spéculé. Il constate qu’il est très difficile d’évaluer la rentabilité d’un investissement à long terme. En effet, celle-ci est incertaine. La valeur d’une action dépend de son profit dans 10 ou 20 ans. La rentabilité de l’investissement est d’autant plus difficile à évaluer puisque la propriété et la gestion du capital sont séparées. Le propriétaire peut encore mois évaluer la valeur de ce qu’il possède. Néanmoins, les marchés boursiers parviennent à procéder à des évaluations de la valeur des titres à chaque minute. Pour Keynes, cette évaluation des marchés n’est qu’une convention c’est-à-dire une opinion pratique et collective sur laquelle on s’entend. Cette convention reste valable tant que personne ne la conteste mais elle est instable : elle est fragile puisqu’elle ne repose que sur une opinion. C’est le fruit d’un comportement moutonnier : les investisseurs préfèrent suivre l’opinion conventionnelle que leur propre jugement (principe de la cascade d’information). Chaque personne sait qu’elle ne sait pas, elle va donc suivre les autres en pensant qu’ils agissent en ayant des informations. La cascade d’information, en période d’incertitude, est un principe par lequel le choix des autres nous donne des informations et influence notre propre opinion. Si un événement imprévu apparait, la convention peut changer brutalement et entrainer un retournement d’opinion de tout le monde en même temps.
Selon Keynes, il y a 4 grandes raisons de l’instabilité financière :
- La plupart des investisseurs financiers ne sont
pas compétents pour évaluer la rentabilité de leurs actifs.
- Les
changements à court terme sont pris en compte de manière dominante, même s’ils peuvent être anticipés car ce n’est pas le fondement économique qui détermine les prix des marchés.
-
L’évaluation conventionnelle des marchés et les comportements moutonniers sont causes de changements brutaux.
-
Le comportement spéculatif fait que même les investissements les plus rationnels et compétents doivent suivre les conventions du marché et non leur propre jugement. La spéculation est la capacité à gagner de l’argent en jouant sur la quantité du cours. Spéculer implique d’être capable d’anticiper les variations des cours. L’important est d’anticiper les comportements moutonniers, les jugements des autres.
Le « concours de beauté » est une métaphore du fonctionnement des marchés boursiers.
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