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 Economie Politique - Chapitre 5

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MessageSujet: Economie Politique - Chapitre 5   Economie Politique - Chapitre 5 I_icon_minitimeJeu 24 Avr - 10:21

Économie Politique - Chapitre 5
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MessageSujet: Re: Economie Politique - Chapitre 5   Economie Politique - Chapitre 5 I_icon_minitimeJeu 24 Avr - 10:33

Chapitre 5 : Production, Investissement et Emploi (Partie 1)


  1. La logique de la production

La production peut se définir comme la transformation d’inputs en outputs.
Le Capital et le Travail sont des facteurs de production c’est à dire qu’ils participent à la production.

  1. Le Capital


Le Capital correspond à tous les biens (matériels et immatériels) de l’entreprise qui sont nécessaires à la production. Le Capital circulant représente les actifs qui sont détruits dans le processus de production (matières premières, biens intermédiaires…) : la consommation intermédiaire. La richesse réelle (valeur ajoutée) est égale à la différence entre la production et la consommation intermédiaire : Y = P-CI.
Le Capital fixe représente les actifs qui ne sont pas détruits lors de la production (immeubles, machines, véhicules, brevet…).
Les propriétaires du capital reçoivent une part du profit (dividende dans une société par action). La rémunération du capital c’est la rémunération du propriétaire du capital.

  1. Le Travail


Le travail représente le temps consacré à une activité productive. Le revenu du travail est le salaire. Une hausse de la productivité du travail signifie que pour chaque unité de travail, on produit plus de richesses. La productivité du travail (production/travail) dépend de différents critères :
.Des compétences individuelles des travailleurs.
.De la dotation en capital de l’entreprise.
.De l’efficacité de l’organisation interne dans l’entreprise.
Le « Capital humain » est un investissement dans les compétences par l’éducation et les formations.


  1. La répartition de la Valeur Ajoutée


La richesse créée représente la valeur ajoutée. Un des problèmes, à la fois économique et politique, relatif à la production concerne la répartition de la richesse créée. La bonne répartition est la répartition permettant l’organisation de la production. Toute richesse est créée socialement et collectivement : tout le monde a besoin des autres pour travailler et produire des richesses. Néanmoins, la rémunération est toujours individuelle. La rémunération dépend du marché de l’emploi mais elle est encadrée par des lois et des textes. Pour les marxistes, il existe une opposition fondamentale entre les profits (classe apportant le capital) et les salaires (classe amenant du travail). On distingue la répartition primaire (avant l’intervention publique) et la répartition secondaire (après les impôts, cotisations et prestations). L’Etat, après la répartition primaire et l’instauration d’un rapport de force, va prélever des taxes pour les redistribuer (services publics ou redistribution entre les salariés).

  1. La Répartition Primaire


La part des salaires dans la valeur ajoutée en France et aux Etats-Unis baissent alors que la part des profits augmente. Cette différence de répartition s’explique par la montée du chômage de masse.

Part des Salaires et des profits dans la valeur ajoutée en France et aux Etats-Unis
France

USA

Années
Salaires
Profits
Salaires
Profits
1980
73
27
74
26
1990
66
34
72
28
2000
65,3
34,7
68
32
2005
65,5
34,5
65,5
34,5


- Selon le Rapport Coti (2009), le rapport de force a changé entre l’employeur et le salarié.
.Durant la période des Trente Glorieuses, la croissance économique était très forte donc le taux de chômage était faible. Le rapport de force était alors très favorable au salarié : les ouvriers étaient bien payés puisqu’ils étaient sous la protection de syndicats et de contrats leur garantissant une augmentation annuelle du salaire stable. Les salaires augmentent alors proportionnellement à la croissance (6%).
.Durant la crise due au choc pétrolier de 1973, on se trouve dans une période de stagflation. La croissance économique est plus faible (2,9%) mais les ouvriers gardent le même salaire donc la part des salaires dans la valeur ajoutée augmente. Les profits sont alors en position de faiblesse.
.A partir de 1982, des lois interdissent les accords garantissant une augmentation du salaire des salariés. C’est la phase de la rigueur. Les salaires baissent et le chômage augmente ce qui met en place un rapport de force favorable aux employeurs. On diminue alors la part des salaires dans la valeur ajoutée. La productivité augmente mais les salaires n’augmentent pas puisqu’il y a une croissance de 2,3%.
.La quatrième période est celle d’une économie mondialisée. Cette période est une période de stagnation : la part des salaires dans la valeur ajoutée reste stable et n’augmente plus. La croissance baisse toujours (2,1%).

  1. La répartition secondaire


La répartition secondaire représente les revenus disponibles après l’intervention des administrations publiques. La redistribution va se faire par le biais de l’Etat (services publics) et des organismes de protection sociale (prestations sociales…).

La population est divisée en cinq quantiles (20% de la population) en fonction du niveau de leurs revenus. Les services publics corrigent le plus les inégalités. La part des impôts directs et des cotisations sociales (ou TVA) dans le revenu est très stable quel que soit le niveau social des ménages (37% pour le 1er quintile contre 41% pour le 5ème). Les prestations en espèce représentent 71% des revenus des ménages les plus modestes contre 23% pour les ménages les plus aisés (principalement sous forme de retraites).
La consommation effective représente la dépense de consommation et la consommation de services publics. En 2003, les transferts en nature (services publics) représentaient 230 milliards d’euros soit plus de 9000€ par ménage. La santé représente 43% des services publics, l’éducation 33%, le sport et la culture 7%. Les transferts en nature représentent 43% de la consommation effective des ménages les plus modestes. Ces derniers reçoivent 25% du montant total des transferts en nature. La part des transferts en nature dans les revenus baisse avec l’augmentation des revenus.
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MessageSujet: Re: Economie Politique - Chapitre 5   Economie Politique - Chapitre 5 I_icon_minitimeJeu 24 Avr - 10:37

Chapitre 5 : Production, Investissement et Emploi (Partie 1)




  1. Les déterminants de l’investissement


Investir, c’est renoncer à un gain immédiat pour obtenir des gains futurs. L’investissement va permettre une croissance future. Les entreprises vont faire le choix d’investir ou pas.
On trouve deux types d’investissements :
.L’investissement financier représente une transaction financière dans le cadre d’une circulation financière : ce n’est pas un investissement au sens économique.
.L’investissement productif représente l’augmentation du stock de capital fixe. En comptabilité nationale, on parle de Formation Brute de Capital Fixe.
L’investissement peut être généré par les administrations publiques, les entreprises et les ménages (investissements immobiliers).

  1. Pourquoi une entreprise investit-elle ?


.Pour renouveler son capital usagé : on parle alors d’investissement de remplacement.
.Pour augmenter sa production : on parlera d’investissement de capacité. L’entreprise augmente le Capital et le Travail et la production augmente ce qui permet une hausse de la croissance.
.Pour augmenter sa productivité : on parle d’investissement de productivité. Le travail est remplacé par le capital. On produit pour moins cher mais la production reste inchangée. Cet investissement est mauvais pour l’emploi.

  1. Les variantes de l’investissement


Une entreprise va investir si son taux de profit marginal attendu est supérieur au coût du capital, estimé par le montant du taux d’intérêt. Le taux de profit marginal attendu est le profit de la prochaine unité de capital anticipée par l’entrepreneur.
Le taux de profit marginal attendu correspond au profit du capital supplémentaire attendu.
Les taux d’intérêts représentent :
.Un coût direct si l’entreprise doit emprunter.
.Un coût d’opportunité dans le cas d’un autofinancement. L’entreprise préférera procéder à un investissement financier si les profits produits sont plus faibles que les profits financiers.
-
Hypothèse des Rendements Décroissants :
Les profits générés par l’augmentation de capital décroissent si le capital augmente trop surtout si le travail est constant. Néanmoins, comme Keynes l’a noté, les prévisions sont très difficiles à élaborer dans un climat économique incertain.


Ex : Une entreprise doit investir dans un parc informatique pour améliorer la productivité de ses salariés.


Coût par An
Production
Production marginale
Taux de profit marginal
Taux d’intérêt
0
10 000

10%
1 000
12 000
2 000
100%
10%
2 000
13 800
1 800
80%
10%
3 000
15 300
1 500
50%
10%
4 000
16 500
1 200
20%
10%
5 000
17 550
1 050
5%
10%
6 000
18 100
550
-45%
10%


Le taux de profit correspond au profit / capital investit.
Le niveau d’investissement optimal sera obtenu avec un capital de 4000€ par an.


  1. Les déterminants de l’emploi et du chômage


.Dans une entreprise, on décide d’augmenter la quantité de travail si la production des futurs employés est supérieure à leur coût. Donc si les salaires diminuent, une entreprise devrait embaucher…
A la différence de l’investissement, l’embauche n’est pas nécessairement un engagement en long terme. Le risque encouru par l’entreprise est donc plus faible notamment sur des contrats de travail à court terme (intérims, CCD…). Cependant, le capital et le travail sont souvent complémentaires : si le capital augmente, le travail doit généralement être également augmenté.
La production marginale du travail diminue car les travailleurs les plus productifs sont embauchés en premier et parce qu’il est de moins en moins efficace d’augmenter le travail si le capital n’augmente pas.

Ex : Une entreprise décide d’embaucher un certain nombre d’employés.

Emploi
Production
Production Marginale
Salaire
0
0

20 000
1
50 000
50 000
20 000
2
85 000
35 000
20 000
3
110 000
25 000
20 000
4
132 000
22 000
20 000
5
145 000
13 000
20 000
6
150 000
5 000
20 000


Le niveau d’emploi optimal sera obtenu avec un emploi de 4 personnes.

  1. L’explication néo-classique du chômage


Pour les économistes néoclassiques, le marché du travail fonctionne comme les autres marchés. Le marché du travail se compose de l’offre de travail (les ménages) et de la demande de travail (les entreprises). Au niveau du salaire d’équilibre, l’offre et la demande s’égalisent. Si le salaire est trop élevé, le chômage apparait.
.La courbe de demande globale de travail représente la somme de la demande de travail de chaque entreprise. Comme la demande de travail décroît avec le salaire, la courbe de demande de travail décroît également.
.La courbe d’offre globale de travail représente la somme des offres de chaque travailleur pour un salaire donné. L’offre de travail augmente en fonction du salaire car les salariés réclament des salaires de plus en plus élevés pour accepter d’abandonner ce qui leur reste de loisir. Il y a un arbitrage effectué entre salaire et loisir.
En France, le niveau de salaire minimum (SMIC) est au-dessus du salaire d’équilibre. Cela crée donc un écart entre l’offre de travail et la demande de travail : c’est le chômage. Pour les néo-classiques, il faut donc baisser les salaires pour faire baisser le chômage.

  1. La logique de l’effet-revenus


Un salarié a besoin d’un revenu minimum pour faire vivre sa famille et vivre dans des conditions décentes. Son objectif est donc d’obtenir le salaire qu’il souhaite. Si son salaire baisse, il va travailler plus pour obtenir la même somme. Si le salaire augmente, il va travailler moins pour obtenir la même somme.

  1. L’explication keynésienne du chômage


Keynes est un économiste britannique qui s’est beaucoup intéressé au chômage. Il s’oppose à l’approche néo-classique : dans cette approche, le chômage est frictionnel ou volontaire.
Le chômage frictionnel s’explique par le fait qu’il y a toujours un moment, un temps pendant lequel l’offre et la demande de travail s’ajuste. Il faut toujours un peu de temps pour trouver un emploi. Le chômage volontaire est toute autre chose. Par définition, le chômeur est une personne qui cherche activement un emploi mais qui n’en trouve pas. S’il y a du chômage, c’est parce que le niveau de salaire est trop élevé en raison des lois et conventions collectives. Pour les néo-classiques, on peut faire baisser le chômage en baissant le niveau de salaire. Le chômage est donc volontaire puisqu’on préfère avoir un peu de chômage et garantir des salaires plus importants ainsi qu’une protection des travailleurs.
.Keynes critique cette approche du chômage. En temps de crise économique, le chômage augmente mais ce n’est pas parce que les salariés demandent des salaires plus importants. Cette crise est liée à un système. Il y a une explication macroéconomique de la hausse du chômage. Le marché du travail n’est pas un marché indépendant. Keynes estime que la demande de travail est directement influencée par la demande sur les autres marchés. En effet, le travail est un facteur de production. La demande de travail va donc dépendre du niveau de production global. La production est déterminée par les entrepreneurs en fonction de la demande effective. La demande effective c’est la demande anticipée, prévue par les entrepreneurs. Même si le niveau de production doit être égal à la demande globale in fine, rien ne garantit que ce niveau sera celui du plein emploi : il peut exister des niveaux d’équilibre économique de sous-emploi. C’est-à-dire que l’on n’emploie pas toute la manœuvre économique présente sur le marché du travail : on est alors en période de récession.

Economie Politique - Chapitre 5 Theok3

En période de crise, la baisse de l’emploi va affecter directement le niveau de consommation et d’épargne des ménages. Les ménages vont avoir tendance à épargner davantage tandis que leur consommation va diminuer. Le niveau de demande globale des entreprises va baisser et, étant lié au niveau de demande effective, ce dernier va également diminuer. Toutes ces baisses vont aboutir à une diminution de la production.
.Pour Keynes, l’équilibre économique ne garantit pas le plein emploi : il existe des équilibres dépressifs et des équilibres de croissance. Ces équilibres s’auto-entretiennent : ils ont une dynamique propre et se reproduisent. Keynes est un partisan de l’intervention de l’Etat. En cas de crise économique, l’Etat est le seul capable d’augmenter la demande globale en augmentant le niveau des dépenses publiques (services publics ou investissement qui augmentent) ou en diminuant le taux de prélèvements obligatoires ce qui favorise la consommation finale des ménages.
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