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 Sciences Politiques - Introduction

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MessageSujet: Sciences Politiques - Introduction   Sciences Politiques - Introduction I_icon_minitimeJeu 24 Avr - 11:36

Sciences Politiques - Introduction
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MessageSujet: Re: Sciences Politiques - Introduction   Sciences Politiques - Introduction I_icon_minitimeJeu 24 Avr - 11:37

Sciences Politiques

Les cadres de la vie politique
La vie politique est différente selon que l’on évolue dans un régime démocratique ou un régime autoritaire. Paul Valéry - « La politique a été longtemps l’art d’empêcher les hommes de se mêler de ce qui les regarde, elle est aujourd’hui devenue l’art d’interroger les hommes sur ce qu’ils ignorent ».
Introduction : Qu’est-ce que la science politique ?

  1. Science et politique


  1. Qu’est-ce que la science ?

L’épistémologie est une étude critique des sciences.

  1. La conception traditionnelle de la science

La définition émerge au début du XVIIIème siècle avec la philosophie des Lumières. Le mot science revêt, au XVIIIème siècle, un prestige considérable : c’est le nouveau point de vue qui s’impose. On pensait la science comme un progrès continu des connaissances qui fonctionnaient par accumulation de vérités incontestables. La science est pensée comme le support qui apporte les Lumières. Les Lumières se posent contre l’obscurantisme et contre les dogmes religieux qui empêchent d’accéder à la vérité. La philosophie des Lumières s’appuie sur la raison pour créer la science moderne. Cette conception de la science repose sur quatre principes.

  1. La distanciation

Le scientifique doit se détacher de toute préoccupation normative comme la religion, la morale, la philosophie. Il faut mettre en place un regard distancié : ne pas réfléchir à ce qui serait bien ou souhaitable mais à s’intéresser aux faits. On observe les faits de manière objective et neutre. La clé de la science c’est l’observation. Elle doit se faire en laissant de côté les jugements de valeur : on essaie de développer un regard neutre, clinique et distancié. Le scientifique doit être totalement désintéressé et doit vivre uniquement pour la recherche de la vérité : il ne doit pas rechercher d’intérêts matériels, de gratifications (pouvoir, réputation). Le scientifique vit pour le savoir et non pour le pouvoir.

  1. La construction des hypothèses

Le scientifique doit se concentrer sur des données objectives concentrées en série pour faire des hypothèses. On doit rechercher des causalités. La science est liée à l’ambition de maîtriser et de prévoir. « L’homme veut devenir maître et possesseur de la nature » - Descartes.

  1. La vérification expérimentale

On teste les hypothèses que l’on formule par le biais d’une expérimentation. Dans les sciences humaines et sociales, l’expérimentation est difficile voire parfois impossible. Lorsque cela est possible, l’observation et l’expérimentation permettent de faire le tri dans les hypothèses. Il y a une confirmation ou une infirmation de l’hypothèse grâce à l’expérimentation. « facts, facts and facts »

  1. La systématisation

Le scientifique doit établir des principes durables de compréhension du réel. Il doit établir des théories générales qui vont aboutir à des lois (Ex : loi de gravitation de Newton).
Cette conception est très optimiste mais a été critiquée et remise en cause. Des critiques ont émergé au XXème siècle : il y a une remise en cause de cette vision trop naïve et non réelle.

  1. Les critiques contemporaines

.Karl Popper est un épistémologue qui a marqué la science de par sa critique de la vision traditionnelle. La vision traditionnelle de la science ne correspond pas à l’intensité du débat scientifique réel. Popper a proposé une nouvelle définition de la science qui est aujourd’hui la conception la plus largement partagée par les épistémologues et par les scientifiques. Elle a pour originalité de rompre avec l’idée de certitude et de vérités. Il faut penser la science comme liée à trois éléments.
- La science est caractérisée par sa
faillibilité : ce processus est susceptible de commettre des erreurs, c’est un processus toujours inachevé. La science construit des vérités toujours partielles et provisoires. La science n’est pas un processus cumulatif mais elle progresse par des ruptures successives. Ce n’est plus une dynamique linéaire d’accumulation.
- La science se caractérise par sa
falsifiabilité : ce n’est pas le domaine du certain et de la certitude mais de la probabilité. Les théories en apparence les plus solides ne sont que des hypothèses pas encore réfutées ou falsifiées. Les acquis de la science sont les hypothèses pas encore falsifiées par de nouvelles découvertes. Toute proposition qui ne peut être falsifiée, réfutée n’est pas une proposition scientifique.
Ex : Le marxisme se présente comme une science, une analyse scientifique de la société. Le marxisme exclue à l’avance toute critique : une science n’acceptant pas de contestation ou de critique n’est pas une science mais une idéologie.
- Enfin, la science se caractérise par son
indétermination : le champ des connaissances est infini et l’être humain ne pourra jamais totalement maîtriser tous les phénomènes. La science est infinie, on ne pourra jamais tout connaitre. Popper - « La science est comme une maison construite sur pilotis sur un marécage ». La science est en mouvement, en constante évolution. C’est un processus sans fin.
.Thomas Kuhn - La Structure des Révolutions Scientifiques (1972)
Selon lui, la science est un processus cyclique non linéaire. Il remarque dans l’histoire de la science des cycles. Cette conception cyclique est liée à la notion de paradigme.
Le paradigme est une théorie générale qui domine un champ. Un paradigme existe car il existe un consensus pour le reconnaitre : des chercheurs acceptent de travailler dans le cadre de ce paradigme. On distingue alors trois phases. Lorsque le paradigme domine et que personne ne semble le remettre en cause, on parlera de science normale. Au fil du temps, la théorie dominante est mise en échec. Les exceptions deviennent trop nombreuses. On entre dans une période de crise : des théories concurrentes voient le jour. C’est la phase de la science créative. Les théories concurrentes cherchent à remplacer la théorie dominante. La dernière phase est celle de la révolution scientifique : on remplace l’ancien paradigme par une nouvelle théorie qui devient le nouveau paradigme.
On note la présence d’un système d’alliance entre une majorité de scientifiques et de chercheurs pour faire imposer le nouveau paradigme. Dans la démarche scientifique, il y a une lutte pour le pouvoir : les scientifiques ne sont pas totalement désintéressés et cherchent à dominer. Ils soutiennent les théories en fonction de leur objet mais également pour obtenir le pouvoir, par arrangement.
.Ces critiques nous apprennent que l’on peut définir la science de manière plus réaliste : la science progresse de manière chaotique selon des ruptures, des agissements. Pour les sciences humaines et sociales, c’est d’autant plus vrai. La science oriente la démarche, fonde le travail quotidien mais n’est jamais réellement accessible. Pour autant, le discours scientifique reste spécifique et unique dans l’ensemble des discours. La dynamique du travail scientifique c’est la rectification quotidienne des erreurs du passé.
> La science politique, comme toutes les sciences, essaie de produire des vérités partielles et provisoires, de corriger les erreurs du passé sur la base d’une méthodologie la plus rigoureuse possible.

  1. Qu’est-ce que la politique ?

Raymond Aron, dans Démocratie et totalitarisme, propose une typologie de la politique en mettant en avant les trois sens les plus courants du concept du mot Politique en s’appuyant sur les trois mots anglais.

  1. Les politiques (Policies)

C’est le programme, la méthode d’action ou l’action elle-même d’un individu ou d’un groupe concernant un problème ou la totalité des problèmes d’une collectivité.
C’est l’action concrète d’un gouvernement sur un problème donné. Ex : une politique du logement, une politique économique…
Cela peut être un cadre d’action globale. Ex : La politique de Hollande.
Cela renvoie à l’action publique, l’action concrète des pouvoirs publics dans un domaine ou l’orientation générale de son action.

  1. La politique (Politics)

C’est un domaine dans lequel rivalise ou s’oppose les politiques diverses.
Cela désigne un domaine, un espace, une scène sur laquelle se déroule la lutte pour l’exercice et la conquête du pouvoir. C’est là que se confronte les programmes d’actions, les politiques (Policies). La politique est toujours liée au conflit (physique ou lors des élections). La politique est aussi une recherche d’unité et de concordance. Il y a des conceptions différentes des politiques qui se rencontrent dans la politique. La démarche sociologique envisage la politique comme l’un des secteurs composant la société. Pour la plupart des sociologues, étudier la politique c’est comme étudier les autres secteurs.
. Pierre Bourdieu a donné naissance au courant sociologique : il envisage la société comme composée de plusieurs champs. Dans tous les champs, il a un groupe dominant et un groupe dominé. Ceci est vrai dans la politique : on se concentre sur l’aspect lutte et conquête du pouvoir dans la politique.

  1. Le politique (Policy)

Le politique c’est l’objet que va se donner la philosophie politique : on envisage la politique comme un secteur particulier de la société parce qu’il détermine qui va gouverner, la manière dont va s’exprimer l’autorité dans la sphère publique et dans la société toute entière. Le politique est un secteur où l’on prend des décisions qui concernent l’ensemble des autres champs sociaux. La philosophie politique dote le politique d’une certaine prédominance. On parle de prima du politique : c’est un secteur premier. Il est indispensable à l’existence des autres secteurs et au fonctionnement de la société.
Aron : « Le politique serait la caractéristique majeure de la collectivité toute entière puisqu’il est la condition de toute coopération entre les hommes ». Il n’y a pas de société sans hommes politiques. Le politique est un secteur qui opère l’institution de la société. On ne peut pas appliquer à ce secteur une analyse similaire à celle des autres secteurs.
> La science politique est une science qui vise à établir des vérités provisoires. C’est une sphère particulière puisqu’elle correspond au fonctionnement de la société. Elle sera étudiée par le sociologue et le philosophe.


  1. Philosophie politique et sociologie politique


  1. La philosophie et le politique

L’autonomisation de la science politique s’est fait sur la base de la sociologie : la science politique s’identifie pleinement à la sociologie politique.

  1. Le « miracle grec »

Le politique a souvent été dominé par la philosophie notamment dans la Grèce Antique avant de s’étendre à l’Europe.

  1. L’invention de la démocratie et de la philosophie

Au Vème siècle avant JC à Athènes, apparait un nouveau régime politique : la démocratie. De même, on voit l’apparition d’une approche rationnelle des phénomènes politiques : la philosophie. Finley, un historien, dans L’invention de la Politique montre l’apparition d’un régime nouveau et d’une nouvelle façon de penser.
La démocratie est un nouveau régime car c’est la première fois qu’un mode de gouvernement est fondé sur la délibération : les décisions sont collectives.
La philosophie est un nouveau type de pensée basé sur un raisonnement logique et rationnel. Auparavant, les mythologies étaient très présentes et permettaient d’expliquer les phénomènes humains.

  1. La question du meilleur régime

La philosophie politique s’organise autour d’un thème central : Quel est le meilleur régime ? Quels sont les bons et mauvais régimes ?
La question du régime parait essentielle car le régime conditionne le mode d’exercice de l’autorité. Le régime donne naissance à un certain type de société : le régime choisi a un impact sur la société. De même, le régime politique forge un certain type d’hommes.
Le politique n’est pas seulement la lutte et conquête du pouvoir, c’est aussi la recherche de l’ordre équitable. On pense que les bons régimes sont ceux qui servent le bien commun. Platon et Aristote se sont interrogés sur cette question du meilleur régime.

  1. L’idéalisme de Platon

Platon, dans La République, cherche à penser le modèle idéal : il formalise un modèle idéal. Il privilégie le souhaitable sur le réel. Pour orienter les hommes vers le bien, il faut une représentation de ce bien. Sa conception s’appuie uniquement sur les idées.

  1. Le réalisme d’Aristote

Aristote, dans La Politique, cherche à compiler tous les régimes actuels et ceux passés pour faire des typologies de régimes afin de classer les bons et mauvais régimes. Il a une démarche beaucoup plus réaliste : il part des faits, de la réalité. Sa conception s’appuie sur le réel pour classer les régimes.
.Platon et Aristote partagent tous deux une approche morale du phénomène politique : le meilleur régime est celui qui est conforme à la nature de l’homme. Les Grecs voyaient la nature humaine comme éternelle et immuable. Athènes est battue militairement en -322 et la démocratie disparait. La philosophie politique décline et disparait quasiment à la chute de l’Empire Romain en 476.

  1. Mort et renaissance de la philosophique politique

Durant le Moyen Age, le politique est pensé à partir des références religieuses. La politique est dissoute dans le religieux et se trouve reléguée au second plan. Saint Augustin – La cité de Dieu (426).
On ne redécouvre les œuvres d’Aristote et de Platon qu’au XIIIème siècle. On va essayer de concilier la foi/la théologie et la raison : Saint Thomas d’Aquin va se prêter à cette réconciliation.
Au XVIème siècle, la Renaissance marque le début de la modernité en termes de pensée politique : les penseurs modernes s’émancipent du cadre contraignant de la théologie.
Machiavel dans Le Prince (1513) estime que la politique doit être pensée en dehors de la théologie et de la morale. Il faut s’intéresser à la réalité effective de la chose et partir des faits : la politique c’est conquérir le pouvoir et le conserver. Il explique, dans son livre, comment conquérir le pouvoir et les techniques pour le conserver.
Le XIXème siècle est un moment important. Avec la Révolution Française, on voit apparaitre les courants philosophiques politiques modernes : le socialisme, le communisme, le républicanisme, le marksime.
La réflexion politique s’est longtemps identifiée à la philosophie politique et la recherche du meilleur régime. Au XIXème siècle, la philosophie politique va être concurrencée par les sciences sociales notamment la sociologie affirmant une approche scientifique de la politique : dévalorisation de l’approche philosophique de la politique.

  1. La sociologie et la politique

Selon la sociologie, la philosophie politique est abstraire et spéculative. Elle est normative : elle se pose la question de savoir ce qui est bien ou mauvais. Elle est orientée par la recherche du meilleur régime. Il faut alors dépasser la philosophie par la sociologie.

  1. La sociologie positiviste

Cette croyance est incarnée dans l’œuvre d’Auguste Comte : il parle de positivisme.
Il va opérer la jonction entre philosophie et science : la science peut étudier la société. C’est lui qui forme le texte de sociologie. « La sociologique est une physique sociale ».
Il veut développer une politique positive c’est-à-dire développer une politique grâce à la science.
Emile Durkheim s’inscrit dans la tradition d’Auguste Comte. Il soutient que les faits sociaux doivent être étudiés par les sciences. Une approche scientifique permet d’atteindre l’objectivité et aboutit à des lois de fonctionnement social. Durkheim pose les bases de cette nouvelle science : la sociologie dans – Les règles de la méthode sociologique.
.La sociologique s’intéresse aux faits sociaux. Les faits sociaux sont les manières d’agir, de penser et de sentir extérieur à l’individu et qui sont dotés d’un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s’imposent à lui. Le fait social est extérieur à l’individu et il exerce une coercition sur les actes, les pensées et les perceptions de l’individu. La société n’est pas la simple addition des individus qui la composent : elle a une existence extérieure aux individus. Le holisme méthodologique est une méthode s’intéressant à la société comme extérieure aux individus. C’est la société qui fait (agir, penser, sentir) les individus.
Les individus sont le produit de leur milieu d’appartenance. Les faits sociaux trouvent leur origine dans une structure sociale objective : Durkheim - « les hommes engagés dans l’action sont les moins bien placés pour apercevoir les causes qui les font agir » Référence à l’inconscient social. La sociologie conteste la liberté de l’individu, le libre arbitre.
.Il faut étudier les faits sociaux comme des choses donc avec la science. « Il nous faut considérer les phénomènes sociaux en eux même détachés des sujets conscients qui se les représente » - Durkheim. Il faut établir les causes sociales des comportements des individus. Durkheim publie Le Suicide. Il parle de suicide anomique : suicide encouragé par une désinsertion sociale. Le suicide produit par une situation précise : la personne est en dehors de la société, le suicide a une cause sociale.
.Il faut écarter les prénotions. Le sociologue doit écarter ses opinions politiques, les idées reçues, les préjugés… La connaissance objective se construit sur la base d’une démarche spéciale : une construction scientifique.
> L’individu est conçu comme déterminé par les rapports sociaux qu’il entretient et ses valeurs déterminées par le groupe auquel il appartient. Il faut expliquer la politique par le social. La sociologie positivisme refuse de donner une primauté, une spécificité à la politique.

  1. La sociologie compréhensive

Elle partage des idées avec la sociologie positivisme : il faut se méfier du sens commun, travailler avec des méthodes rigoureuses et élaborer des lois générales.
La sociologie compréhensive repose sur une conception plus humble de la science. Max Weber considère que la sociologie ne produit que des vérités partielles, on ne peut pas tout expliquer scientifiquement. Le sociologue ne pas donner une explication générale de la société. Weber considère que la sociologie ne peut pas dire comment gouverner. Chez Weber, les hommes coaliseront toujours autour de grandes idéologies et théories politiques.
Weber – Essais sur la théorie de la science (1922). La sociologie compréhensive se construit autour de quatre grands principes.
. Individualisme méthodologique : c’est une méthode qui repose sur une étude de l’individu. La société est la somme des comportements individuels. On remonte de l’individu aux groupes et des groupes à la société.
. La compréhension du sens vécu : il faut commencer par s’intéresser à ce que les acteurs peuvent nous dire car ils ont de bonnes raisons d’agir comme ils agissent (réflexion…).
Le sociologue doit reconstruit les intentions et les motivations des acteurs pour comprendre leurs actions. Weber distingue l’action rationnelle en finalité (orientée vers une fin) et l’action rationnelle en valeur (orientée par une idée, une valeur).
Une démarche Wébérienne va consister à essaye d’expliquer le vote en interrogeant les individus sur leurs motivations.
. Les limites de la connaissance scientifique : on ne peut produire que des vérités partielles. Il n’y aura jamais un système d’explication complet de la société.
. La neutralité axiologique : neutralité en valeur. Weber distingue le rapport aux valeurs et le jugement de valeurs. Le sociologue s’intéresse aux valeurs qui peuvent intéresser les individus mais sans les juger, il ne prend pas parti, il essaie d’être neutre. On s’interdit de réfléchir en termes de bons et mauvais régimes. La sociologie doit rester sans raisonnement en termes de valeur.

  1. Pour la théorie politique

C’est une manière de rejeter la stigmatisation du point de vue philosophique. On ne peut pas classer ou juger les différents jugements de valeurs ou les systèmes politiques : tout se vaut. Il n’y a pas de hiérarchisation : on fait une simple constatation. Ex : on dira qu’il existe des formes de concurrences démocratiques et des formes de concurrences non démocratiques.
On peut articuler le point de vue de la philosophie (qui amène un jugement) et en même temps un point de vue sociologique plus neutre.
La théorie politique est vue comme une saisie transversale du politique : on s’intéresse à l’histoire, la sociologie et la philosophie pour étudier la politique.
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