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 Cours - La croissance et les politiques économiques

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MessageSujet: Cours - La croissance et les politiques économiques   Cours - La croissance et les politiques économiques I_icon_minitimeVen 2 Mai - 20:23

Cours - La croissance et les politiques économiques - Partie I
2013-2014


Dernière édition par Admin le Ven 2 Mai - 20:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours - La croissance et les politiques économiques   Cours - La croissance et les politiques économiques I_icon_minitimeVen 2 Mai - 20:27

La croissance et les politiques économiques

Question 1) Comment mesure-t-on la croissance?

Est mesurée par la variation en % du PIB en volume.
On estime ce que serait la valeur monétaire du PIB si les prix de tous les biens et services qu'il propose était resté identique : c'est le PIB en volume. Cette mesure pose de nombreux problèmes. La croissance fut le sujet principale des éco au 20ème, c'est parce qu'il fallait répondre à une question :

Question 2) D'où vient la croissance?

Les éco du 19 pensait tous plus ou moins que la croissance ne pouvait être que temporaire, pour laisser place à un état dit stationnaire. Ils expliquaient cette tendance par le probable épuisement des ressources de matières premières pour le nombres croissants d'individus comme Malthus. D'autre l'expliquaient par ce qui pensait être la limite du progrès technique comme Stuart Mill. Les premières vraies théories de la croissance datent des années 1940. Elles ce sont efforcées d'analyser ces phénomènes à l'aide de fonction de production macro économique. Fonction de production: Y= F(K,L) . Y= production nationale (revenu) ,F= fonction, K= quantité de capital utilisé , L= quantité de travail utilisé. A donné lieu à de nombreux modèles éco, d'inspiration keynesienne : Harrod-Domar présenté à la fin des années 40. Kaldor : fin des années 50. Modèles de Solow et Sen : fin des années 50-60 : inspiration néoclassique.

Ils expliquent essentiellement la croissance de la prod par l'augmentation du stock de capital.Facteur quantitatif. Il ne suffisait pas à expliquer la croissance parce qu'il fallait aussi prendre en compte des facteurs qualitatifs et principalement le progrès technique. Le rôle moteur du progrès technique avait déjà été signalé au début du siècle par Joseph Schumpeter (1883-1950).Il voulait montrer que l'économie capitaliste est plonge dans un mouvement permanent maios régulier de création nouvelle et de destruction de création obsolète.

Dans les années 1980: modèles de croissance endogène : Paul Romer (1986) . Il considère que la croissance résulte des profits que les innovateurs peuvent tirer du progrès technique mais que ces innovateurs et innovations résultent des Etats à l'envie de stimuler le progrès.

La croissance est irrégulière, il faut pouvoir expliquer pourquoi.


Question 3) Qu'appelle-t-on "les cycles économiques" ?

Deux composants: une linéaire (régulière) : trend = Croissance tendancielle du PIB sur une longue période et une autre et une non-linéaire = fluctuations de l'activité économique autour du trend de croissance. Certains éco ce sont intéréssés à ces fluctuations et on constater que la durée et l'amplitude de ces fluctuations et très variable mais ils ont tenté d'établir une typologie des fluctuations. 3 types majeurs:


  • fluctuations mineures : 3 ans et demi : fluctuation Kitchin. Explication: phénomène de mouvement de stocks.

  • fluctuations majeures: cycles conjoncturels = cycle Juglar:durée de 5 à 10 ans.

  • Fluctuations de 40 à 50 ans : Kondratieff .



L'ensemble des fluctuations pourrait amener à différentes combinaisons de ces fluctuations.Les éco ont fini par s'en désintéresser pendant la période des 30 Glorieuses. Mais depuis ils ont remis à l'honneur les travaux de Schumpeter qui avait essayer de comprendre la croissance en fonction des grands cycles d'innovation. Il est intéressant aujourd'hui de savoir s'il existe des cycles , par exemple, dans l'économie franaçaise ou l'économie mondiale.

Question 4) L'économie française est-elle cyclique?

Lendemain de la seconde guerre mondiales, la France a connu environ 30 ans d'une croissance relativement régulière et forte par rapport à celle que nous connaissant aujourd'hui (entrer 4 et 6% par an). Jean Fourastié: Les Trentes Glorieuses. Elle s'est achévée au mileu des année 70 et la croissance à ralentit en même temps que l'inflation s'accélérait en lien avec les deux chocs pétroliers. 1979-85 a connu une croissance toujours régulière lais moins croissante de l'ordre de 2-3% par an. Il n'y a pas eu en France de recession brutal ou une accélération de la croissance. Depuis le milieu des années 80, l'éco française semble redevenue cyclique, si l'on regarde les taux de croissance sur les 25 dernières années on constate une irrégularité dans la croissance.

Période
Taux de croissance moyen (%)
Caractéristique de la croissance
1987-1989
3,8
Très forte
1990-1992
1,7
Faible
1993-1995
1,2
Très faible
1996-1998
2,2
Assez faible
1999-2001
2,9
forte
2002-2004
1,4
Faible
2005-2007
2,2
Assez forte
2008-2010
-0,5
Négative
2011-2013
0,7
Très faible
Devenue plus difficile d'utiliser des outils anti-cyclique= diddérente pol éco qui permettent de soutenir l'activité en période de dépression au risque de ralentir plus tard la croissance. Dans les 30 Glorieuse : politique de relance budgétaire, augmentation des transferts sociaux et dévaluation. Ils ne peuvent plus être utiliser comme autrefois.


  • Les pol budgétaires de relance consiste à augmenter les déficits publics pour stimuler l'économie. Il en résulte une dette mais que l'on peut rembourser ensuite en période de croissance même si cela implique que ça ralentira la croissance. Depuis les années 80 la dette n'a pas cessé de s'accroitre et les règles européennes qui oblige à réduire les déficit et donc à rendre extrêmement difficile les politiques budgétaire de relance.




  • Même si l'on entreprend des pol budg de relance, elles sont moins efficaces qu'auparavant à cause de l'insertion accrue de l'éco française dans l'éco mondiale.




  • Le rôle de l'Etat dans le fonctionnement de l'éco à été beaucoup réduit par tout un ensemble de mesures structurelles.




  • L'intégration européenne prive l'Etat du control de la pol monétaire et donc du taux de change.



Question 5) L'économie mondiale est-elle cyclique?

Elle recouvre deux sous-questions. Est-ce que ça existe l'économie mondiale? Est-ce qu'elle évolue de manière à peu près synchronisé. Peut-on parler de conjoncture économique mondiale? Sans doute que oui car la synchronisation des principales grandes puissances sont de plus en plus évidente. Une étude a montré que la mondialisation entraine une synchronisation croissance des conjontures éco. A comparé sur la période 1880-2001les cycles éconimiques de 16 pays industrialisés. A permis de montré qu'à la fin du 20ème les cycles ont été beaucoup plus influencé par des événements mondiaux que par des événements internes à ces pays. Cette synchronisation croissante soit principalement due à la transmission international des crises de l'économie du monde. Conjoncture mondiale très fortement dépendante de l'économie américaine. Au début des années 90, la conjonture éco en Europe était nettement décallé par rappoort à la conjoncture américaine. Ralentissements éco de 2001 et 2008 ce sont presque produits en même temps en Europe. Depuis une 15aines d'années le taux de croissance de l'économie mondiale évolue de la même manière que la croissance de l'économie américaine. Renforcement des interdépedances conjoncturelles. Les pol éco des gouvernements contineuent de jouer un rôle. 2002-2007: la croissance éco américaine fut plus forte que dans la zone euro car les Etats Unis ont mené des politiques de relance budgétaire et monétaire beaucoup plus forte et vigoureuse qu'en Europe. Les économistes distinguent différents types de cycle. Ex: ceux proposé par Juglar. Si on examine l'évolution de la croissance au EtatUnis on peut identifier assez clairement une dizaine de cycle. Dans les pays européens l'éxistence de cycle de cette durée est plus difficile à mettre en évidence. Ce qui constitue la théorie principale est de savoir s'il existe des cycles longs.

Depuis la seconde guerre mondiale, le PIB par habitant au niveau mondiale, on voit clairement apparaitre deux périodes très distinctes. Taux de croissance du PIB mondial par habitant : 1950-1973: 2,9% (24 années de croissance forte au niveau mondial.) 1973-1993: 1,2% (20 ans de croissance faible) 20 calamiteuse. Tout à fait caractéristique d'un cycle Kondratieff. Il faudrait d'à partir des années 90 qu'il y ait un autre cycle Kongratieff. On constate que durant la deuxième partie des années 90, l'éco a connu une croissance forte, il penssait donc que l'éco mondiale était au début d'un nouveau cycle Kongratieff. Au moins trois type de facteurs étaient vaforable à la croissance mondiale:

  • pour la première fois les éco de marché étaient généralisé au monde

  • developement de nouvelles technologies d'information et de communication qui allait contribuer à l'émergence de nouveaux produits, métiers etc...

  • la globalisation de l'économie mondiale, les accords de l'OMC, accord de Marrakech. Libre échange. Le dévelopement du commerce international.


D'autres étaient plus pessimistes et s'inquiétaient déjà des incertitude en matière financière, sociale et politique qui pouvaient remettre en cause la croissance économique. Eclatement de la bulle internet.

La croissance de l'éco mondiale était pourtant très bien repartie.

Question 6) Qu'est ce qu'une politique macroéconomique?

Ensemble de décisions prises par les administrations publiques d'un pays en vue d'influencer le fonctionement économique global de ce pays. Politiques structurelles et conjoncturelles. Stucturelles: visent à modifier les mécanismes de l'éco. Conjoncturelles: visent à influencer niveau de l'activité éco dans le pays.Mesuré par le PIB ou RNB.

Est-ce que ces politiques conjoncturelles doivent exister?

Question 7) L'Etat doit-il intervenir pour stimuler l'activité économique?

Etat = ensemble des administrations publiques.

Question très discuter par les économistes depuis 4 siècles. Début Xxème siècle, la théorie économique dite néoclassique, elle est hostile à toute intervention de l'Etat dans la vie économique. Elle affirme que le libre jeux et les mécanismes du marché permet la prospérité économique. Cette théorie reconnait que peuvent se produire des baisses momentanées du niveau d'activités économiques mais suppose que lorsque cela arrive, le libre jeux du fonctionnement du marché du travail doit entrainer des baisses de salaires et donc ce plus faible revenue national va continuer par être partagé par toux ceux qui souhaitent continuer de travailler avec cette baisse des salaires. Le chômage ne peut être que volontaire, il s'explique fondamentalement par le refus des travailleurs d'accepter des baisses de salaires. Il se produit alors une crise économique mondiales. Effondrement de la bourse de NYC en 1929. Trois phénomènes:


  1. Effondrement de la production: Ex: prod des US et Allemagne va baisser de 50% entre 1929 et 1932.

  2. Une forte baisse des prix: 30% entre 29 et 32.

  3. Chômage massif: 1932: 25% au USA et 33% en Allemagne.



En 1936, les éco occidentales ne sont pas encore remises de cette crise, John Maynard Keynes (1886-1946) : La Thérorie Générale de l'Emploi de l'Intérêt de la Monnaie. Il propose ne explication de la crise et une pol éco pour y remédier. Sur le plan théorique, il établit qu'il est possible qu'une éco reste durablement en situation de sous-emploi, tout à fait contraire à la théorie néoclassique. Si les salaires baissent, égalment le pouvoir d'achat, la demande va être trop faible pour les entreprises écoulent leur production. S'appuie sur une analyse théorique révolutionnaire qui affirme que le niveau de l'emploi est déterminée par la demande plutôt que par l'offre. K. propose que l'Etat intervienne pour soutenir la demande globale = somme de la consommation des ménage, de l'investissement des entreprises et des dépenses publiques.

Question 8)Comment l'Etat peut-il intervenir pour stimuler l'activité économique?

K. proposait que l'Etat intervienne en augmentant ces propres dépenses quitte à ce que le budget de l'Etat soit provisoirement en déficit = politique budgétaire de relance. L'Etat peut aussi diminuer les impôts = politique fiscale de relance. Pour un déficit public identique une politique fiscale est moins efficace. Il existe une seule autre politique économique: politique monétaire, consiste à faire baisser les taux d'intérêts. Accroissement de la masse monétaire et donc elle comporte un risque d'inflation et donc de hausse des prix. La politique monétaire de la zone euro est confiée à la BCE et à pour seule mission de contenir l'inflation et les Etats ne peuvent plus utiliser la politique monétaire dans leur pays. Cette classification s'appuie sur les théories macroéconomiques élaborées à la suite de la théorie générale de Keynes. Les idées de Keynes furent reprises, formalisées (mise sous forme d'équation) à partir des années 40 notamment par un économiste anglais John Hicks (1904-1989) et un américain Alvin Hansen (1887-1975).

Le modèle dit de Hicks-Hansen est le modèle de base de macroéconomie. Certains ont considéré que cette synthèse trahie en partie les idées de Keynes, synthèse dite "Classico-Keynesienne" mais s'est imposé au lendemain de la WWII. Durant l'après guerre cette pensée keynésienne a guidé l'action de tous les gouvernements occidentaux. Tous les gouvernements considéraient que leur politique avait le pouvoir de maintenir le plein emploi. Les gouvernements utilisaient systématiquement les pol budgétaires et fiscales afin de réguler la demande et stabilisé l'économie. 1945-75, les éco occidentales ont connu une croissance rapide et régulière. Taux de croissance moyen entre 49 et 73: 5,3%.

Crise des années 70, marquée par l'existence d'une croissance faible et inflation forte. Crise de stagflation. Stagnation économique et inflation. Deux nouveaux courant théoriques pour contester Keynes:


  1. Monétaristes : Université de Chicago, Milton Friedman (prix Nobel 1976). Economistes dits de "L'Ecole de Chicago". Les Etats ne doivent utiliser les pol budgétaires et fiscales parce qu'elles sont sources d'inflation et qu'il faut se limiter à une politique monétaire très prudente.




  1. D'autres vont affirmer que toutes politiques budgétaires sont à banir. Robert Lucas (prix Nobel 1995)



Ces nouvelles analysent servent de références théoriques ou de cautions idéologiques aux partits politiques les plus libéraux. Tous les gouvernements vont continuer à utliser des pol b et f de relance particulièrement aux USA et au Japon. Depuis Keynes, tout le monde admet que la variation de l'activité publiquepeut influencer l'économie.

Question 9) Pourquoi une variation du déficit publique peut-elle influencer l'activité économique?

Toujours.En général, une augmentation des dépenses publiques entrainent une augmentation du PIB d'un montant supérieur à l'augmentation des dépenses et inversement. Il est dû à un mécanisme appelé le multiplicateur keynésien.

Ex : économie fermée à tout échange extérieur : une île, et on suppose que sur l'île tous les ménages ont le même comportement de consommation. Si le revenu des ménages augmentent de 100, ils augmentent leur épargne de 50 et leur consommation de 50 = la propension marginale à consommer = rapport entre l'augmentation de la consommation et l'augmentation du revenu = 50/100 = 0,5.Un jour le gouvernement de cette île décide d'augmenter ses dépenses et il va donc emprunter 100 millions aux épargnants et va payer des ex-chômeur pour construire une route. Par hypothèse les salariés qui vont recevoir ces 100 millions en salaires, vont en épargner 50 millions et vont augmenter leur consommation de 50 millions. Dépenses de 50 millions = à des commerçants de l'île qui vont avoir 50 millions de revenus supplémentaires. Certains temps à se dérouler = la période. Le revenu national va avoir augmenter. Il a augmenté de 150 millions. Les commerçants vont augmenter leur consommation de 25 millions.





Période
Augmentation consommation
Augmentation revenu de l'agent
Augmentation revenu national

1

100 chômeurs
100

2
50
50 commerçants
150

3
25
25
175

4
12,5000
12,5000
187,5000

5
6,2500
6,2500
193,7500

6
3,1250
3,1250
196,8750

7
1,5620
1,5620
198,4370

n

VY= 100 + 0,5 X 100 + 0,5x (0,5x100)+... (0,5n-1 x 100)
VY= 100 x (1+ 0,5 + 0,5² +... 0,5n-1)

Limite quand n –> infini de (1+0,5+0,5²+...0,5n-1) = 1/ (1-0,5)= 2

Limite quand n --> infini de VY = 100 x 2 = 200.

Si n, tend vers l'infini, l'augmentation va jusqu'à 200.


c = consommation
c= Toujours supérieur à 0.
Lorsqu'un ménage dans un pays quelconque voit son revenu augmenter elle augmente toujours ses dépenses.

C > 0 → 1-c < 1 → 1/ 1-C > 1

1/1-C = multiplicateur keynésien.

Un accroissement du déficit publique à un effet de relance de l'activité économique car il y a toujours une augmentation supérieur du revenu d'un montant supérieur au déficit.

Question 10) Quelles sont les objectifs des politiques budgétaire ?

Le budget de l’État influence la demande globale de plusieurs manières :


  • les achats publics de biens et de services constitues une part importante de la demande publique
  • les transferts sociaux stimulent la consommation des ménages
  • les recettes fiscales réduisent le revenu disponible des ménages donc la consommation donc la demande globale.


La pol budgétaire peut constitué un instrument de régulation de la demande dans de but de stabiliser l'éco. Si la demande globale est trop faible pour assurer la croissance éco, un budget en déficit peut permettre de la relancer. Un budget excédentaire peut empêcher qu'une forte demande entraîne la hausse des prix. Pol. budg instrument de la conjoncture, a été systématique pendant les 30 glorieuses = politiques de stop and go. Nombreuses limites de ces pol budgétaires d'inspiration keynésienne.

Question 11) Quelles sont les limites des politiques budgétaires ?

L'utilisation des PB peut se heurter à 4 types d'obstacles :


  • Inertie du budget de l'Etat: le budget de l'Etat est l'instrument principale du pilotage de l'économie.Cet instrument est loin d'être souple à utiliser. Si l'on veut relancer la consommation des ménages en diminuant l'impot sur les revenus, il faudra que le parlement vote sur la loi initiale (une fois par an) et l'effet de la baisse de cet impot ne sera pas immédiat. Imaginons qu'à l'inverse l'on veuille diminuer les dépenses publiques, il faudra tenir compte du fait que 90% de ces dépenses seront reconduitent automatiquement une année sur l'autre comme la rémunération des fonctionnaires.




  • Inertie de l'offre globale: les politiques budgétaire de relance visent à faire augmenter a demande globale pour entrainer une augmentation de la production et donc du revenu national.Il faut que l'offre puisse augmenter rapidement en réponse à l'augmentation de la demande. Dans une économie de sous emploi (capacité de production non-utilisée et un certain nombre de chômeur) on peut espérer que ce soit assez facile. Dans une économie de plein emploi l'offre peut avoir du mal à répondre rapidement à une augmentation de la demande. Embaucher, nouveaux équipements. Demande du temps ou alors refus d'augmenter la production si non durabilité de l'augmentation de la demande. Dans ce cas la demande va provoquer la politique budgétaire et aussi provoquer une augmentation des prix. Dans ce cas de figure deux mécanismes peuvent entrainer la hausse des prix:



1. lorsque la demande de bien augmente plus vite que l'offre et bien les simples mécanismes de marché font augmenter les prix.

2. Mécanisme sur le marché du travail: lorsque les entreprises doivent augmenter rapidement leur production elles subissent une hausse de leurs couts salariaux soit pour payer les heures sup', soit parce qu'elles accepteront d'embaucher et qu'il leur faudra augmenter les salaires pour attirer. Années 70 qui furent des années de forte inflation que par une réelle relance de la production et de donc de la relance économique.


  • L'offre extérieur: une PB de relance peut choisir de baisser les impôts, ou embaucher des fonctionnaires ou des transferts sociaux. Dans tous les cas une pol de relance consiste à distribuer du pouvoir d'achat aux ménages en espérant qu'ls vont augmenter leur consommation et donc relancer la prod nationale donc les emplois. Dans une économie très ouverte sur l'extérieur cette augmentation de la consommation des ménages va être constitué pour une bonne partie de l'extérieur. Risque de supplément d'achat de produits étrangers. Ce risque peut être plus ou moins grand selon les périodes. Plus faible si les gouv des principaux pays partenaires mènent aussi des politiques de relance.En revanche si en Europe, un seul pays mène une politique de relance, elle va relancer au moins autant l'économie de ses voisins que la sienne. C'est ce que l'on appelle la contrainte de la politique extérieur en économie ouverte.



Entre 1981 et 1983 : la gauche arrive au pouvoir, elle avait fait des promesses de relance et donc le gouvernement de Pierre Mauroit à fortement augmenter les transferts publiques et sociaux. Relance keynésienne. Elle a permis de créer ou de préserver 300 000 emplois car elle a permis de relancer l'indus française. Les autres gouv européens menaient des pol de rigueur. Ils attendaient une reprise de la croissance mondiale, les ménages français ont dont été les seul à avoir du pouvoir d'achat. Les exportations françaises donc, stagnaient. Les ménages français eux ont consommé plus et notamment des produits étrangers et donc nos importations ont donc augmenté aussi vite que la consommation. Son déficit commercial a été multiplié par 7 en 2 ans. Il exerçait une énorme pression sur la baisse du franc. Sortir le franc des échanges européens ou limiter les importations et si l'on ne veut pas sortir de l'union européenne il a fallut diminuer la consommation par des hausses d'impôts. Mars 1983 : décision de la rigueur, faire baisser le chômage, dernière tentative de relance keynésienne.


  • Nécessité de financer le déficit budgétaire: le but d'une politique budgétaire de relance est d'avoir un effet multiplicateur sur la production. Pour cela l’État doit augmenter ses dépenses plus que ses recettes. Si au départ le budget de l’État n'est pas en excédent, va provoquer un déficit. L’État doit trouver les moyens de compenser ce déficit. Il est important de se demander si les politiques budgétaires parviennent à atteindre leurs objectifs. Est ce que l'on peut soutenir ou régulariser la croissance ? Évolution du taux de croissance de l'économie française et augmentation du déficit sur les dernières décennies.



Question 12) Le taux de croissance de l'économie française est-il lié au déficit du budget de l'Etat ?
Corrélation forte. Inverse de la théorie keynésienne. Lorsque le déficit diminue la croissance s'accélère et inversement. Ces observations semblent paradoxales du bien de vu de l'analyse keynésienne. Il faut distinguer le déficit prévu et le déficit réaliser en fin d'année. Les années 91 à 93 , les années 2002 et 2003, et les années 2008 à 2010. Ces trois périodes durant lesquels il y a eu un écart important entre le déficit prévu et réalisé. Ces trois périodes furent les périodes où le taux de croissance de l'économie française fut très faible. Un ralentissement de la croissance entraîne une baisse de la recette fiscale. Les revenues des ménages ralentissent : moins d'impôt et moins de consommation donc moins de revenu sur les taxes à la consommation et les entreprises ont aussi moins de bénéfices donc moins d'impôts. Les recettes fiscales sont endogènes : dépendent de la croissance économique dans tous les pays du monde. Cette explication ne permet pas de comprendre pourquoi le déficit budgétaire était presque aussi important en 1994 et 1993 alors que la croissance était repartie. Cela s'explique par la volonté de la politique budgétaire de relance, pour soutenir les entreprises et la consommation des ménages. Ralentissement de la croissance entraîne de manière subie(stabilisateur automatique) ou voulue l'augmentation du déficit qui entraîne une accélération de la croissance et celle-ci augmente la baisse du déficit. 1994-1997= Croissance relativement faible mais le déficit reste volontairement important pour la soutenir.

Question 13) Comment peut-on financer un déficit public ?

Une création monétaire risque d'entraîner une dépréciation de la monnaie nationale et de son taux de change et un mouvement de hausse des prix car la création monétaire passe par l’octroi de crédits. Les États de la zone euro n'ont plus aucun pouvoir de création (BCE) monétaire pour financer leur déficit, ils n'ont plus d'autres moyen que celui qu'à d'autres agents économiques = un emprunt. Les États empruntent donc en émettant des obligations sur les marchés obligataires. Cette dette l'oblige à verser chaque année des intérêts à ses prêteurs et à effectuer des remboursements. Devrait l'inciter à limiter les déficits publics. Mais il y a d'autres moyens.

Question 14) Pourquoi faut-il limiter les déficits publics ?

Deux raisons principales :


  1. Les déficits augmentent la dette de l’État lorsqu'il s'agit de déficits primaires. On dot qu'il y a déficit primaire lorsque le total des dépenses qui ne sont pas liés aux remboursements de la dette est supérieur aux recettes.Cet accroissement de la dette est tout à fait justifiable s'il intervient dans une période de ralentissement momentanée de l'activité économique et par la suite on profit de cela pour rembourser la dette. Si cet accroissement de la dette est répété, il consiste à reporter les difficultés sur les gouvernements futurs.

  2. Conséquences possible de leur financement par l'emprunt. Plus du tout les mêmes aujourd'hui qu'il y a quelques décennies.Lorsque le marché obligataire était essentiellement nationale le danger d'un financement du déficit public par l'emprunt était désignée sous le nom d'effet d'éviction. Lorsque l’État emprunte sur un marché obligataire nationale il entre en concurrence avec les autres emprunteurs il augmentent donc la demande total de capitaux sur ce marché. Risque de faire augmenter les taux d'intérêt sur le marché surtout lorsque les ressources d'épargne disponible sont limitées. Le coût des emprunts est déterminant dans les projets d'investissements des entreprises. Il est possible que dans certains cas qu'elles évincent l’investissement des entreprises. Ce n'est plus le cas aujourd'hui due à la zone euro, cette effet d'éviction dilué sur la zone euro est donc moins important mais si tous les pays empruntent massivement cela fera monter les taux d'intérêts et pénalisent les entreprises des États qui n'empruntent pas également. Importance de la concordance des politiques budgétaires.En France déficit des APU (au sens de Maastricht) 8% 2009 8% 2010 7% 2011 4,8% 2012 et 4,2% en 2013. A fait gonflé la dette publique française elle aussi bien au delà de la limite fixer par le traité de Maastricht. Est-elle inquiétante ou pas ?

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