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 Cours - La croissance et les politiques économiques - Partie II

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MessageSujet: Cours - La croissance et les politiques économiques - Partie II   Cours - La croissance et les politiques économiques - Partie II I_icon_minitimeVen 2 Mai - 20:28

Cours - La croissance et les politiques économiques - Partie II
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MessageSujet: Re: Cours - La croissance et les politiques économiques - Partie II   Cours - La croissance et les politiques économiques - Partie II I_icon_minitimeVen 2 Mai - 20:30

Question 15) La dette publique française est-elle particulièrement inquiétante ?

A) Comment la dette publique française a t-elle évolué sur une trentaine d'année ?

La dette publique en France a augmenté très rapidement entre 1980 de 20% du PIB entre 1998 de 60% du PIB. Durant les dix années suivantes, période de quasi stabilisation de 65% , mais entre 2008 et 2013 elle est passée de 93%. Aujourd'hui : 1900 milliards d'euro.

B) Comparaison de la dette publique française avec d'autres pays.

Dette publique en % du PIB
2000
2013
Japon
142
244
Grèce
106
169
Italie
109
133
Portugal
53
131
Irlande
39
126
Etats Unis
55
108
France
57
93
Zone Euro
69
93
Espagne
59
92
Royaume Uni
41
90
Allemagne
60
80
Pays bas
56
74
Estonie
-
10

Crise asiatique de 1997. Secteur bancaire. Multiplication de plan de relance de manière keynésienne.
Certains économistes disent que la dette des ad publiques françaises est beaucoup moins inquiétante que veulent nous le dire les dirigeants français.

C) Quels sont les arguments qui contribuent à relativisé la dette publique françaises ?
Les éco disent qu'il serait stupide que l'Etat s'interdise toutes dettes. Les ad ne sont pas les seules à avoir des dettes (ménages, entreprises).

Si la dette constitue le passif des ad publiques celles-ci ont aussi un actif (placements financiers, bâtiment) . L'actif représentait 132% du PIB il y a 3 ans, mais ce type d'estimation est contestable. L'actif des ad publiques est supérieur à la dette publique.

D) Quels sont les inconvénients de la dette publique ?

4 catégories :

  • accroît les inégalités de revenus : tous les contribuables paient les intérêts de la dette publique. Il y a 20 ou 30 dette publiques à des épargnants françaises, des obligations. Aujourd'hui la majorité de la dette publique est financer par les zinzins étrangers.




  • accroît la dépendance dans la France aux marchés financiers . Ces prêteurs font confiance aux trois grandes agences de notations américaines. Elles notent la dette des entreprises mais aussi des États allant de la lettre D correspondant à un défaut de paiement en cours à AAA. Dans l'UE, les dettes de certains États ne sont plus notées A mais B. C'est le cas de Grèce, du Portugal et de l'Irlande et même de l'Italie et l'Espagne. Pour ces États il devient très coûteux d’emprunter. L'Etat français continue à emprunter facilement sur les marchés financiers.




  • Plus la dette est importante plus il faut concentrer une partie du budget de l’État au versement des intérêts de la dette. En 1980, 5% des recettes fiscales suffisait pour payer les intérêt de la dette mais depuis une 20aines d'années l’État doit y concentrer entre 15 et 20% des recettes fiscales. Le montant de l'impôt sur le revenu correspond à ce que coûte la dette dans la part des recettes fiscales. Depuis 2011, la charge des ces intérêts est d'environ 50 milliards d'euro : premier poste de dépense de l’État, les intérêts de la dette coûtent à l’État plus que ce que lui coûte l’Éducation ou de la défense nationale. Le gouvernement n'a plus de marge de manœuvre pour mener ses politiques. Une politique de relance de l'économie risquerait de conduire l’État dans le cercle vicieux de l'endettement.

  • Le risque d'entrer dans le cercle vicieux de l'endettement.



Question 16) Comment réduire la dette publique ?
Pour réduire la dette publique il faut faire disparaître le déficit public qui l'alimente. Pour qu'il n'y ait plus de déf pub il faut augmenter les ressources publiques ou de diminuer les dépenses publiques.

Action sur les ressources = augmenter les impôts . 2 inconvénients : Elle est très impopulaire et une augmentation du prélèvement n'est pas forcément très efficace pour réduire le déf public.

En 2013, le def pub en F a été de l'ordre de 85 milliards d'€ . En hypothèse, imaginons que le parlement est décidé de doublé le prélèvement sur le revenu, ce qui lui aurait rapporter à peu près 80 milliards. Il aurait été plus efficace d'augmenter la TVA qui rapporte près de 200 milliards par an à l'Etat. Il aurait fallut faire passer le taux normal de TVA de 19,6 à 30%. En pratique il est évident que si les prix de tous les produits avaient augmenter de 10%, les français auraient consommé beaucoup moins et les recettes n'auraient pas augmenter de 80 milliards.

Action sur les dépenses = 2 problèmes : problème politique. Pour économiser 85 m d'€ de dépense publique, il faut avoir moins de fonctionnaires. Si l'on voulait d'un seul coup diminuer les dépenses publiques uniquement en supprimant des postes de fonctionnaires, il faudrait licencier plus de 95% des fonctionnaires. Une réduction de certaines dépenses publiques risquent de ralentir la croissance économique car le multiplicateur keynésien fonctionne à l'envers dans ce cas. Sans croissance, les recettes de l'Etat n'augmentent pas. Les économistes répondent habituellement qu'il faut réduire la part structurelle des déficit. Les manuels d'éco classique distinguent deux parts : structurelle et conjoncturelle. La part conjoncturelle est celle qui est due au fait qu'un ralentissement réduit les recettes fiscales. La part structurelle des déficit est celle qui est due au fait que les ad fonctionne durablement en dépensant plus qu'elles n'ont de recettes. Il faut diminuer les dépenses qui ne contribuent pas à la croissance de l'économie. Problème d'ordre pratique : il est très difficile de préciser exactement quelle est la nature des dépenses qui peuvent être diminuer sans que cela est d'impact que la croissance de l'économie.

Pour réduire la dette sans trop de difficultés il faudrait trouver les moyens d'augmenter les recettes publiques et diminuer les dépenses sans que cela n'affecte la croissance économique. Les éco n'ont trouver qu'un seul moyen, c'est d'augmenter les déficits. Pour réduire la dette il faut avoir de la croissance mais pour avoir de la croissance il faudrait augmenter la dette sauf si cette croissance est alimentée par une demande en provenance d'autres pays. Mise vers l'extérieur. Dans les pays européens disent que leur pays à eux ne peut mener seul une pol de relance budgétaire et que cette politique ne peut être mener qu'au niveau européen.

Question 17) Une politique budgétaire européenne est-elle possible ?
Il existe une politique monétaire européenne depuis la création de l'€, menée par la BCE. Cette pol monétaire à protéger pendant 10 ans les pays de la zone € d'une crise monétaire et a soutenue leur croissance en leur permettant de tous bénéficier de taux d'intérêt relativement faible. Mais, désormais, les taux d'intérêts sont très élevés dans certains pays de la zone € car les marchés financiers craignent qu'ils ne soient plus en mesure de rembourser leur dette.

Une pol budgétaire pourrait-elle relancer la croissance en utilisant le budget de l'Union ? C'est tout à fait impossible pour deux raisons.


  1. le budget de l'union est trop faible pour ça, il ne représente que 1% pour PIB Européen, c'est 20 fois moins que les budgets nationaux, et il est prévu une baisse du budget.

  2. Les traités exigent que le budget soit équilibré. Même si le budget de l'union de l'Union augmentait, il n'y aurait quasi pas de répercussion sur les dettes des pays européens. Ce n'est pas possible, les traités l'interdisent.



Les budgets nationaux se heurtent à deux types d'obstacles : institutionnel et politique. Obstacles institutionnel sont dues à l'absence d'harmonisation des systèmes fiscaux en Europe et à l'absence de gouvernement économique. Risque de délocalisation d'entreprise, difficultés pour les Etats de prélever sur les entreprises si les voisins ne font pas la même chose. Obstacles politiques qui sont liés au rythme de croissance très différent des pays européen. L’Allemagne est le seul pays qui est réellement en croissance. Bcp d'économistes soutiennent que l'A pourrait soutenir l'act eco chez ses voisins si elle prenait des mesures pour relancer sa conso intérieur. La chancelière Merkel ne le souhaitait pas, elle craignait que l'A paie ce qu'elle estime être dette de l'UE. Elle a donc incité la zone euro a se doter de nouveaux mécanismes de coordinations budgétaires qui ont été élaboré en 2011, 2012 avec l'appuie de Nicolas Sarkozy. Depuis les dernières élections en Allemagne, Merkel a due infléchir légèrement sa politique pour constituer un gouvernement, il lui a fallu l'appuie du SPD (socio-démocrate), elle a due promettre à ses alliés de créer un salaire minimum qui devrait entrer en vigueur au plus tard en 2017.

Question 18) Quels sont les mécanismes de coordination budgétaire mis en place pour sortir la zone euro de la crise de la dette publique ?

Avant la récession de 2009, il existait déjà des règles de coordination de la zone. Pacte de stabilité de 1997 qui limitait les déficit publiques de la zone euro à 3% de la PIB. La Grèce s'est trouvée dans l'impossibilité d'emprunter sur les marchés et elle a due demander à la zone euro. Pour faire face à cette crise, un mécanisme a été crée en urgence, c'est le MES : Mécanisme Européen de Stabilité. Il permet à la zone euro de lever des fonds sur les marchés financiers. Plafond de 700 milliards d'€. L'emprunt est moins coûteux car garantie par l'ensemble de la zone euro. Mais pas sans contrepartie. En échange du MES, les pays les moins endettés eux ont exigé la ratification d'un nouveau traité européen pour renforcer la discipline budgétaire de toute la zone euro. TSCG : le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance. Janvier 2013.Il comprend deux engagement principaux et un mécanisme de censure :


  • Les pays dont la dette publique dépasse 60% de leur PIB, ils doivent réduire se dépassement d'1/20 par an. Sur le point de vue de la France, la dette publique est de 93% du PIB. La France doit réduire sa dette publique de 1,6 point tous les ans.

  • Le déficit structurel des Etats ne doit pas dépasser 0,5% de leur PIB. Dans ce traité a été introduit un concept nouveau, il correspond au principe parfois appelé « règle d'or », selon lequel la norme doit être l'équilibre budgétaire sur le long terme . C'est celui que l'on retient du déficit globale, l'impact de la conjoncture. Le déficit structurel est clair mais sa mesure l'est moins car l'impact de la conjoncture n'est pas mesurer de la même manière par toutes les institutions. Le TSCG prévoit que des amendes pouvant aller jusqu'à 0,5% du PIB pour les pays qui ne respecteront pas cette règle. Il prévoit un mécanisme quasi automatique car c'est le Commission qui proposera ces amendes et seul la majorité qualifié pourra les empêcher. Renonciation à une pol keynésienne.



Question 19) Peut-on espérer un retour de la croissance ?

Taux de croissance des principales puissance économiques mondiales 2009-2013.

2009
2010
2011
2012
2013
Monde
-1,3
5
3,9
3,2
2,9
Zone euro
-4,2
1,7
1,4
-0,6
-0,4
Etats Unis
-3,5
3
1,8
2,8
1,6
Japon
-6,3
4
-0,6
2
2
Brésil
-0,6
7,5
2,7
0,9
2,5
Inde
7
8,9
7,9
3,2
3,8
Chine
8,4
10,4
9,3
7,7
7,6

En 2010, la croissance mondiale était due à la croissance des pays émergents (BRICS). Ils ont vu leur croissance ralentir depuis 3 ans. Ce qui en résulte un ralentissement du taux de croissance de l'éco mondiale. Les Etats Unis et la zone euro ont mené des pol économiques très différentes qui ont aboutit à des résultats très différents également.

Croissance 2008-2013 :USA : +6% et UE : -2%

Déficits publics :

USA : 2012 : 7% et 2013 : 4%. Financer par la création monétaire. La FED achète des bons du trésor (elle prête à l'Etat). Ils ont été financer depuis quelques années par de la création monétaire. Quantitativ easing. Énormes inconvénients. Cette création monétaire exerce une pression à la baisse sur la valeur du $ mais les US peuvent se le permettre car ils continuent de payer leurs importations avec leur propre monnaie comme depuis toujours. Cette pol monétaire de taux d'intérêt faible et de création de monnaie rend les emprunts peu coûteux, le risque est qu'elle ne provoque sur les marché financier une nouvelle bulle spéculative. Ce système à des avantages pour les US mais il y a des risques d'un surplus de liquidité sur le marché et donc la création d'une nouvelle bulle spéculative, chose prise au sérieux par la nouvelle gouverneur de la FED. Janet Yellen.


UE : 2012: 4% et 2013 : 3%. La BCE elle, ne peut pas, d'après les traités, financer les déficits publics par la création monétaire, elle a donc décidé de réduire le plus rapidement possible ces déficits. Pour cela, la Commission exige des pays européens les plus en difficultés qu'ils procèdent à des réductions brutales de leurs dépenses publiques. L’Allemagne connaît une légère croissance et un taux de chômage supportable, la France est à un niveau supérieur mais pas de récession, alors qu'en Italie, en Espagne, au Portugal et en Grèce il y a récession et donc un chômage très important. Il y a deux grandes positions : les libéraux qui affirment que ces baisses des dépenses publiques que la Com exige sont indispensable car les dettes publiques sont beaucoup trop élevé et qu'il n'y a pas d'autres moyens. C'est ce que pense Hollande et Valls. Ils pensent que la croissance ne dépend pas des dépenses publiques mais qu'elle dépend de la compétitivité des entreprises sur le marché mondial, il faut la renforcer et donc alléger les charges pesant sur les entreprises. Coût global du travail... Politiques de l'offre. Capacité des entreprises à être compétitives. Les keynésiens ne partagent pas cette analyse, ils estiment que la baisse des dépenses pub augmentent le chômage et diminue la demande privé et publique, cela plonge la zone euro dans la récession. La baisse du PIB qui en résulte puisqu'elle réduit les ressources fiscales et entretient les dettes publiques.
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