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 Neuropsychologie - Chapitre 1

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Neuropsychologie - Chapitre 1 Empty
MessageSujet: Neuropsychologie - Chapitre 1   Neuropsychologie - Chapitre 1 I_icon_minitimeVen 2 Mai - 18:32

Chapitre 1: Neuropsychologie de la mémoire


aide: «neuropsychologie» de Gile Robert

I) préambule

La mémoire est fondamentale à l'être humain. Plusieurs constats:

La mémoire est essentielle aux civilisations puisque la mémoire s'exprime dans la culture des peuples autrement dit la mémoire compose l'identité d'un groupe.

La mémoire est essentielle à l'échelle individuelle, car elle est à la base de l'élaboration identitaire de chaque être humain, elle nous permet de nous souvenir et donc de nous reconnaître dans un présent et de digérer un passé. Cette mémoire s'enrichit progressivement depuis la naissance et nous permet d'élaborer un savoir progressif. Bergson disait «conscience signifie d'abord mémoire».

La mémoire est fondamentalement lié au concept d'apprentissage. Elle permet de modifier en permanence notre comportement. La mémoire est donc le fruit d'un apprentissage, une trace concrète qui réside dans des réseaux de neurones.

La mémoire est fondamentalement associative, autrement dit la plus part de nos souvenirs ne sont que des reconstructions. La mémoire est aujourd'hui considéré comme un processus continuel de reconstruction.

La mémoire est fondamentalement liée aux émotions. D'un point de vue anatomique, elles ont des racines anatomofonctionnelles similaires. Également, certaines situations de blocage psychologique lors de l'enregistrement ou du rappel des informations sont le témoin du lien entre mémoire et émotion. Ex: le stress post-traumatique.

Il y a des prérequis à la mise en œuvre de la mémoire. Ex: comprendre le langage pour pouvoir le mémoriser. Avant même que la mémoire puisse s'engager le cerveau doit réceptionner et traiter grâce aux fonctions instrumentales.

La mémoire est multiples. Les informations que nous retenons de notre environnement se classent en 2 axes:
- un axe synchronique: domaine ou va opérer la mémoire. La mémoire peut traiter des informations verbales ou non verbales. Les difficultés peuvent portées sur des matérielles différentes.
- un axe diachronique: la mémoire va opérer sur des registres différents selon le délai de mémorisation.


II) Les différents types de mémoire

1) Conception multi-système

En 1881 Ribot avait déjà noté que les informations les plus ressentes sont les plus éphémères alors que la mémoire du passé lointain est plus résistante. Toujours selon Ribot les souvenirs affectifs sont plus résistants que les souvenirs intellectuels.

En 1990, James différencie deux types de mémoire (toujours d'actualité aujourd'hui):
la mémoire primaire: capacité de retenir seulement un petit nombre d'information immédiatement présente à l'esprit.

La mémoire secondaire: mémoire illimitée, mais qui nécessite un effort.


conception prévalente :

La mémoire n'est pas une entité homogène mais plutôt constituée de plusieurs systèmes et sous-systèmes mnésiques indépendants, en interaction étroite.

La mémoire sensorielle : Mémoire qui ne fonctionne que sous forme fugitive (200 à 300 ms), sous forme de trace. Ex: au cinéma lorsque l'écran devient noir nous voyons toujours, pendant quelques ms l'image précédente.

La mémoire immédiate : impliqué dans le maintient des informations dans le but d'une utilisation immédiate, elle a une capacité limitée et est tributaire d'un temps de rémanence bref (l'information disparaît au bout de trente secondes). Le nombre d'éléments retenu est restreint, un empan précis. Cette mémoire est divisée en deux sous-systèmes:
- mémoire à court terme
- mémoire de travail

La mémoire à long terme : mémoire durable voir permanente des informations grâce à un encodage, un stockage. On mémorise tout ce qu'il y a autour de l'information. Cette mémoire permet l'apprentissage et est de capacité illimitées. Certains malades victimes de pathologie peuvent apprendre tout ce qui ce passe dans une journée. Les informations que nous engrangeons font l'objet d'une consolidation, c'est à dire que nous allons les garder tout au long de notre vie (mémoire tertiaire). Cette mémoire va de plus de 3O secondes à toute la vie.


Modélisation théorique:
Atkinson et Shiffrin (1968): à l'appui de la distinction MCT/MLT
Modèle sériel de traitement de l'information
Si lésion du système à un niveau = déficit des niveaux suivants (modèle précit donc un seul type de dissociation: MCT+MLT).

Dissociation = un système fonctionnel, l'autre perturbé.

2 arguments ont permis de validé ce modèle pendant quelques temps:
- la psychologie expérimentale
- L'effet de primauté et l'effet de recense

Effet de primauté = retenir les premiers mots d'une liste (mémoire à long terme)
effet de recense = retenir les derniers mots d'une liste (mémoire à court terme).

Par la suite on à découvert la dissociation. Le premier patient s'appelait HM. Victime d'une crise d'épilepsie, Ce patient avait des trouble de la mémoire à long terme mais pas de la mémoire à court terme. Ex: il n'a jamais retenu que ses parents étaient morts.

Dans les années 70 on c'est aperçue que certains patients pouvaient avoir une dissociation inverse de celui du patient HM. C'est à dire qu'ils avaient des problèmes de mémoire à court terme mais pas à long terme. Ce modèle n'était donc pas crédible car si le patient n'avait pas de mémoire à court terme, il ne pouvait pas transmettre d'infos à la mémoire à long terme.


2) MCT/MDT

a. Distinction MCT/MDT

La mémoire à court terme:
capacité à maintenir de l'information pendant quelques secondes: tache d'empan de chiffre

La mémoire de travail:
permet de manipuler, de travailler ce qu'on à stocké durant une vingtaines de secondes. L'empan envers.  


b. Modèle de Baddeley


Ce modèle est composé de 3 systèmes pour modéliser la MDT et la MCT:
- La boucle phonologique (BP): Maintient temporaire de l'information verbale = La mémoire à court terme verbale.

- Le buffer phonologique: information qui résonne dans notre tête. Situé dans le gyrus supremarginal gauche.

- L'auto répétition subvocale: permet de répéter dans sa tête ce que l'on vient d'entendre pendant 30 secondes. Situé dans l'air de Broca.

- Le calepin visuospatial: Visualisations des informations visuelles pendant 30 secondes. Permet de se repérer dans l'espace

- L'administrateur central: définie la MDT. Il contrôle, coordonne les opérations de traitement sur les informations qui sont stockés.

2) Mémoire à long terme

a. Mémoire épisodique/sémantique:

La mémoire épisodique, c'est la mémoire des évènements inscrits dans un contexte spatio-temporel précis. Permet de savoir que ce que l'on évoque est bien un souvenir à nous. C'est un souvenir que l'on peu daté et situé. C'est cette mémoire qui est perturbée dans le syndrome amnésique.

Progressivement on a une sémantisation des souvenirs : Les épisodes mémorisés vont devenir des éléments de notre mémoire sémantique.

3 éléments essentiels caractérises cette mémoire épisodique:

- L'encodage : ce qui nous permet d'enregistrer, ça donne du poid à l'information, ce qui donne du sens à l'information. C'est donc un processus par lequel les caractéristiques d'un évenement quel qu'il soit sont convertis en traces mnésiques. Cette trace comprend la cible de l'information (ex: genre de la musique) et tout le contexte qui va autour (ex: j'ai entendu cette musique lorsque j'étais triste). Les théories du niveaux de traitements montrent que plus la trace mnésique va être élaborée, plus elle va être distinctive, plus elle à été traité en profondeur et plus facilement nous allons la récupérer. L'encodage peut être représenté par l'enregistrement de musiques sur un cd.

- Le stockage : Le maintient de la trace mnésique. Une partie des informations disparaissent sauf si on consolide en cherchant à maintenir une information (ex: révisions). Si on a pas de pathologies, on se souvient grâce à notre maintient, les informations vont disparaître sauf si il y a consolidation, dans ce cas les informations se stockent. La répétition ne suffit pas au stockage, il faut également les retravailler. Le sommeil paradoxal va également permettre de stocker les traces mnésiques.

- La récupération: Une fois que cette information est encodée et stockée il faut la récupérer (ex: en examen). L'on peut avoir juste un problème de récupération. La récupération c'est l'accès à la trace mnésique. Lorsqu'on récupère la trace on récupère également sont contexte. On distingue 2 types de récupération:
la récupération stratégique/volontaire: on cherche à récupérer l'information.
la récupération automatique/spontanée : L'information vient à nous.

La mémoire sémantique, est beaucoup plus détaché du contexte, c'est une mémoire des concepts, des faits qui sont situés en dehors de tous contexte. Cette mémoire est notre savoir, notre culture, elle est asser organisée. On ne sait pas ou l'on a appris ce dont l'on se souvient. Tous les souvenirs épisodiques peuvent devenir des souvenirs sémantiques. Cette mémoire gère le sens des mots et des informations qui parviennent à notre conscience. La mémoire associative est donc une gnosie associative. Elle permet de comprendre notre environnement mais détaché progressivement de tout contexte spatiotemporel.

La mémoire épisodique et la mémoire sémantique fonctionnent ensembles. On peut avoir une perturbation de l'une ou de l'autre (ex: on se souvient mais on pert le sens de ce souvenir). Le patient alzeimer à une atteinte de la mémoire épisodique.


b. mémoire déclarative/non déclarative

La mémoire déclarative/explicite, c'est le fait de ce rappeler volontairement et consciement d'informations stockées en mémoire (ex: repondre à des questions, ce souvenir d'un evenement). Elle regroupe donc la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.

La mémoire non déclarative/implicite (non inconsciente), ce sont les manifestations ou les actes de la mémoire qui sont mises en oeuvre de façon non consciente. On distingue plusieurs situations qui relève de cette mémoire:

  • Le conditionnement : Pavlov, apprentissage stimulus/réponse, la façon d'éduquer les jeunes enfants. Ce conditionnement ce fait de manière implicite (ex: on a fain à l'heure des repas).



  • La mémoire procédurale: acquisition d'habilités motrices ou cognitives sans références explicite aux références antérieures. L'habilité motrice  (ex: apprendre à faire du vélo, utiliser des outils). L'habilité cognitive (ex: la conduite, l'ordinateur). lorsqu'on conduit, on ne pense pas à tous les mouvements que l'on fait, ce sont des réflex. L'orsque l'on apprend à tapper sur un ordinateur on a des difficultés au départ puis après on tape de plus en plus vite sans s'en rendre compte grâce à la mémoire procédurale. Ceci peut être perturbé dans la maladie de Parkinson.



  • L'amorçage par répétition: Il peut être verbal, on fait du completement de Trigrame (mots de trois lettres): liste de dix mots et puis ensuite trois lettres et ont doit dire le premier mot qui nous viens à l'esprit. Les personnes vont plus facilement donner des mots qui commencent comme ceux de la liste plutôt que des mots nouveaux.

Cette mémoire non déclarative fonctionne tous les jours inconsciemment et avec la mémoire déclarative. On peut avoir une perturbation de la mémoire déclarative et non de la non déclarative et inversement.

Sans mémoire explicite on ne peut pas faire marcher la mémoire implicite (ex: un patient se réveille amnésique, c'est à dire qu'il ne se souvient plus des choses au bout de trente secondes), d'un jour sur l'autre il ne se souvient plus. Lors d'une séance, une étudiante enrhumé est présente, on revoit le patient deux jours après et le patient au bout d'une heure de séance et lui dit «ça a l'air d'aller mieux» mais il ne se souvient plus d'elle. Sa mémoire implicite à fonctionné. Il dit qu'il ne vous connait pas mais peut vous appeler par votre prénom à la fin d'une séance, par exemple. Peut entraîner une certaine angoisse chez le patient mais il oublie.


c. modèle théorique

Squire (1987)

MEMOIRE
                                              /                    \
Déclarative Non Déclarative
                 /                  \                                    /  /         !             \
Sémantique épisodique

Procédurale:      Amorçage   Conditionnement     Apprentissage
Aquiqition d'habileté:                                                          non associatif
motrice
perceptivo-motrices
cognitives


Modèle SPI de Tulving → par emboitement (1995): Il commence toujours par la mémoire procédurale (qui concerne les actions). Il y a ensuite 4 systèmes qui correspondent à la mémorisation des représentations (symboles) : représentations perceptives (mémoire sensorielle), mémoire sémantique, MCT puis mémoire épisodique.


d. Autres systèmes de mémoire

- Mémoire autobiographique: il s'agit de la mémoire qui concerne les faits et évènements relatifs à notre vie personnelle. On a a la foi une forme épisodique (ex: j'ai passé mon permis, telle année, il pleuvait) et sémantique, un savoir, un fait qui nous concerne mais dont on ne se souviens pas de la mémoire épisodique (ex: on ne se souviens pas de notre naissance mais on se souvient d'ou on est né). On peut avoir une perte de la mémoire autobiographique épisodique uniquement ou sémantique.

- Mémoire prospective : capacité à planifier et à ordonner dans le temps des imformations que nous devons réaliser, que nous avons décider de réaliser.

- La méta-mémoire: conscience qu'a le sujet de sa propre mémoire et du jugement qu'il peut porter sur la mémoire en générale (ex: un étudiant qui pense avoir parfaitement réussit son devoir car il a une bonne mémoire et qui finalement a une mauvaise note ou inversement comme anais). L'appréciation de sa mémoire est très importante dans la vie de tous les jours car par exemple dans l'exemple précedent si on pense avoir une parfaite mémoire on peut décider de ne pas prendre les cours.

- La mémoire source contextuelle: attribue spatio-temporel de l'information (ou/quoi). (ex: rencontrer quelqu'un qu'on connait sans se souvenir de qui c'est).


III) Anatomie de la mémoire

1) mémoire épisodique

La mémoire épisodique dépend d'un circuit qui s'appel le circuit de papez: le circuit hippocampo-mamillo-thalamo-cingulaire. Ce circuit comprend 4 relais: l'hypocampe, les tubercules mamilaires, le thalamus et le gyrus cingulaire. Ce circuit est une étape essentielle de l'encodage et du stockage.
Cela signifie que si l'on a des troubles de ce circuit on à des soucis d'encodage et de stockage.

La maladie d'Alzeimer commence par une perturbation au niveau de l'hypocampe.

Le circuit de Papez fait partit du système limbique, qui traite l'émotion. Ce circuit est en contact avec toutes les autres zones du cerveau.


2) mémoire sémantique

Cette mémoire est localisé dans l'hémisphère gauche car elle est essentiellement verbale et plus précisement dans le lobe temporal externe.


3) Mémoire implicite

Cette mémoire est localisé un peu partout, dans plusieurs structures notament dans des structures corticales et sous-corticales. La mémoire procédurale va dépendre des ganglions de la base (les noyaux gris centraux), en dessous le cortex. Cela implique aussi le cervelet et certaines parties du cortex.


4) Autres MLT

Métamémoire, mémoire source et mémoire prospective: situées dans le lobe frontal (partie atteinte chez Phineas Gage). Elles mettent plus de temps à se développer (25-30 ans).


5) mémoire immédiate

On va distinguer la MLT et la MDT.
MLT: La boucle phonologique implique à la fois pariétal gauche (stockage) et autorépétitiob aire de Broca (à gauche). Le calpain visuospatial: lobe pariétal droit, cortex cortical droit. L'administrateur : cortex préfrontal.


IV) Les troubles de la mémoire: sémiologie

1) Le syndrome amnésique

a. Généralités

Il y a 4 symptômes qui définissent le symptôme amnésique (on n'est pas obligé d'avoir les 4):
- Amnésie antérograde: déficit important et permanent dans l'acquisition d'informations nouvelles (= depuis l'accident). C'est une incapacité qui peut-être plus ou moins sévère. Lorsque l'incapacité est totale on parle «d'oublie à mesure». Altère les capacités d'apprentissage dans la vie quotidienne et entraîne des désorientations temporospatial (DT).  

- Amnésie rétrograde: trouble du rappel et de la reconnaissance des informations acquis avant l'accident. Le patient n'arrive plus à retenir les informations. Les patients ne se souviennent quasiment jamais de l'accident. Le gradient temporel est un phénomène qui consiste à observer que les patients perdent systématiquement les souvenirs les plus récents avant l'accident. Ce gradient peut être de quelques minutes comme de plusieurs années. Dans le pire des cas cela peut aller jusqu'à 30 ans. Cette amnésie évolue, c'est une maladie dégénérative. Cette évolution peut parfois aller jusqu'à l'oublie totale des informations.

Ces deux amnésies peuvent êtres associées à deux autres symptômes: ce sont des symptômes frontal
- fabulation ou confabulation: des récits de richesse variable, qui viennent remplacer des souvenirs. Ce sont des réponses «inventées». Parfois ces fabulations sont un peu téléscopées avec des souvenirs anciens du patient, et parfois c'est totalement imaginaire. La cause de ces fabulations est lésionale, donc on ne contrôle pas ce que l'on évoque. Certaines fabulations sont très plausibles, d'autres complètement en dehors des réalités. Ces fabulations sont très proches des fausses reconnaissances.

- Fausses reconnaissances: attribuer à une personne inconnue, un titre de proche. Cela peut également s'attribuer aux évènements.

Ces deux premiers symptômes sont très fréquents, et les deux autres dépendent du type de l'amnésie. La mémoire épisodique est la seule à être touchée par l'amnésie. C'est très rare d'avoir un patient avec seulement un syndrome amnésique.  Souvent il y a aussi des aphasies, des apraxies...
Lorsqu'on a un syndrome amnésique important le patient est quasiment anosognosique car il oublie qu'il oublie. Souvent ils font donc beaucoup de crises d'angoisse mais les oublies vite. Parfois l'oublie à mesure est tellement sévère que le patient n'est même pas angoissé (ex: un patient rate son suicide par pendaison et se réveil totalement amnésique et ne se rappel pas du tout de se qu'on lui dit d'une fois sur l'autre. Un jour il apprend qu'il à tenter de suicider, ne le prend pas mal et repose la même question 30 secondes après).


Causes d'un syndrôme amnésique:
- traumatisme cranien
- avc
- tumeur cérébrale
- épisode anoxique (privation d'oxygène)
- alcoolisme et d'autres causes nutritionnelles
- ancéphalite virale
- l'épilepsie
- maladie dégénérative


b. syndromes amnésiques  durables (par lésions du circuit de Papez)


  • - Amnésie hippocampique: syndrôme amnésique pur. Se traduit par une Amnésie antérograde avec oubie à mesure, c'est à dire un problème d'encodage, et une amnésie rétrograde mais beaucoup plus légère. Abscence de fabulation et de fausse reconnaissance.
    lire le cas HN
    -->  Ce patient est ouvrier et est opérer en 1953, à l'âge de 27ans d'une épilepsie (en enlevant les parties du cerveaux provoquant les crises).  Ont lui a enlever les deux hyppocampes. Il n'avait plus de crise d'épilepsie. Cependant il s'est réveillé avec un syndrôme amnésique. Il était incapable de se souvenir des événements qui suivirent sont opérations. Il fut incapable d'apprendre des données élémentaires de sa nouvelle vie (son âge, le non du président, le déces de ses parents...). Par contre il ne fabulait pas et ne faisait pas de fausses reconnaissances. De plus il a oublier deux ou trois ans de sa vie avant l'accident. Il n'avait aucun problème de mémoire à court terme et de mémoire procédurale. Ce patient n'était pas anosognosique, il avait conscience de ses troubles. Il avait tendance à être agressifs par moment et négligé dans ses soins personnels. Le patient HN marque le départ du circuit de Papez.
    Les causes de cette amnésie: neurochirurgie du lobe temporal, lésions vasculaires, l'arret cardiaque, l'encéphalie terpétique, la démence d'alzeimer.



  • amnésie diencéphalique (korsakoff): 1889: 4  symptomes:
    - amnésie antérograde avec oubli à mesure mais deux petites différences avec l'amnésie hyppocampique: Le trouble n'est pas aussi sévère, avant tout un problème de récupération (pas de problème d'encodage). L'oubli a tendance à évoluer moins rapidement (au delà de 30 sec, le patient peut se souvenir un peu).
    - désorientation temporospatiale
    - de fabulations, de fausses reconnaissances
    - préservation des autres types de mémoire

Il y a des signes associés qui permettent de reconnaître cette amnésie: traits frontaux (trouble de l'attention, sensibilité à l'interférence, tendance à persévérer), anosognosie, lacune rétrograde (également dans amnésie hyppocampique) qui génère un gradient temporel.
Lésions: tubercules mamilaires et thalamus
causes: nutritionnelles due aux vitamines B1 : soit alcoolisme soit autres causes nutritionnelles (anorexie sévère, mal absorption intestinale...). Syndrôme de Korsakoff tumoral, tumeur qui vont envahir ces zones du cerveau, post traumatique.


  • amnésie du cerveau basal («basal forebrain»): Syndrôme amnésique de l'artère communicante intérieure.
    Symptômes: amnésie antérograde et souvent rétrograde. Fabulations énormements prononcées (parfois très fantastiques). Paramnésies de reduplication, c'est à dire un dédoublement de perception (ex: le patient ce dit au CHU d'angers et le localise près de l'arc de triomphe). Souvent apathie et peuvent parfois avoir une aphasie.
    Lésions: à côté du circuit de Papez, lésion au niveau de l'amidal (charger de traiter des émotions).
    Éthiologies: vasculaires (rupture d'anévrismes), tumeurs.


  • amnésie frontale: amnésie du lobe frontal. Difficultés dans les stratégies, un problème d'organisation, de fonctions éxécutives et en particulier à organiser leur mémoire. Ils vont avoir du mal à encoder car ils s'y prennent mal. Ils ont des problèmes de chronologie des éléments mémorisés. Capable de récupérer l'information avec de l'aide. Souvent c'est ce qui se passe chez les personnes agées. Le lobe frontal est le dernier à se former et le premier à se dégrader.
    Autres troubles de la mémoires associée: la métamémoire, la mémoire source, mémoire prospective, trouble de la mémoire de travail et peuvent faire des fabulations.
    Lésions: gyrus cingulaire (le bout du chemain du circuit de Papez).
    Causes: amnésie traumatique, tumeur du lobe frontal, maladies dégénérative (démense frontal comme alzeimer mais se développe dans le lobe frontal).



  • Amnésie thalamique: beaucoup plus rare que les précedentes, on ne n'en sait pas grand chose. Elle est différente des autres, c'est une amnésie antérograde intense, parfois des fabulations et une amnésie rétrograde minime.
    Lésion: concerne le thalamus et est très souvent une maladie vasculaire.



  • amnésie du trons cérébral: amnésie rétrograde isolée, atteinte du rappel des informations anciennes
    lésions: suite à un traumatisme crânien.



  • amnésie post-traumatique: amnésie systématique après un choc à la tête. Période au cours de laquelle existe à l'issu du coma une confusion mentale (propos incohérents) avec une désorientation temporospatiale avec une amnésie antérograde et rétrograde. La durée de l'amnésie post-traumatique Dépend du pronostic de récupération. Elle peut être de quelques minutes jusqu'à plus d'une semaine. Lorsqu'elle dapasse plus d'une semaine on considère qu'elle est sévère. Parfois cette amnésie s'accompagne d'une fabulation, dans ce cas on parle du syndrôme de Korsakoff post-traumatique. Cette amnésie est la porte d'entrée de toutes les autres amnésies.


Les syndrômes amnésiques lésionnèles sont diverses et variés que se soient dans leur éthiologie ou dans leur sémiologie. Leur point de comparaison est l'amnésie antérograde et souvent associé à l'amnésie rétrograde. L'amnésie antérograde même lorsqu'elle est extrement sévère n'aéantie pas toute acquisition puisque la mémoire procédurale permet au patient d'apprendre sans s'en rendre compte. Ce syndrome amnésique est dépendant de la localisation de la lésion, le plus fréquent étant l'hyppocampe et le diencéphal.


c. Amnésies de la durée brève (transitoires)

2 types:
- Ictus amnésique: épisode amnésique qui survient de manière brutale qui se manifeste par un déficit massif et pure de la mémoire récente (mémoire épisodique, rétrograde...). Le plus souvent cela survient entre 50 et 70 ans. Sans prévenir la personne devient amnésique. Ce phénomène est généralement précédée d'une émotion, il y a des conditions affectives, émotionnelles qui déclanche ce syndrôme (ex: un décès, un don du sang, acte sexuelle...).
symptômes: par l'oublie à mesure et désorientation temporelle; Amnésie rétrograde de quelques jours avant l'Ictus; pas de problème implicite, sémantique, désorientation spatiale; présente des céphalées (male de tête).
Cet épisode peu durée de 4 à 24h. Il peut récidiver dans 15 à 25% des cas. Ces récidives sont souvent dut à l'hyper tension, l'anxiété ou les migraines.

- Ictus symptomatique ou secondaire: Les symptômes sont les mêmes que pour l'ictus amnésique. Cependant les causes de cet ictus sont bien définit.
Causes: comlication de traumatisme crânien, de manipulation du cout et du dos, d'engiographie cérébrale; usage de certains médicaments (bensodiasépines et anticolinergique); black-out alcoolique (pas d'amnésie antérograde mais rétrograde).

Dans les 2 cas il s'agit d'épisodes transitoires avec un pronostic favorable, autrement dit ce n'est pas grave. C'est le contraire des amnésies durables.


d. amnésie psychogènes (affectives)

C'est une pathologie fonctionnelle de la mémoire liée à des facteurs psychoaffectifs. Le patient est dans l'impossibilité de recruter sa mémoire. La cause est souvent névrotique ou psychotique. Elles sont de différents types:
les amnésies électives: mécanisme freudien du refoulement dans l'inconscient d'évenements insuportable. Ces amnésies intéressent une tranche de vie qui concernent des éléments problématique sur le plan affectif et relationnel. Ces amnésies sont donc des échappatoirs névrotiques (ex: ne plus se souvenir d'avoir accoucher).
Les amnésies d'identités: oublie de son nom, de son adresse, de son histoire. On les appelles les individus sans bagages. On est dans les névroses histériques (ex: patient qui simule ces amnésies d'identités). Souvent ces amnésie arrivent chez des patients en souffrance. Cette amnésie peut ne durer que quelques heures.

D'autres types d'amnésies psychogènes:
Une amnésie peu parfois être grave car le patient peu changer du tout au tout.
On peu avoir des difficultés de mémoires dans le cadre d'une dépression, dans le cadre d'anxiété. Certaines amnésies sont dues à la crainte d'une pathologie cérébrale , ces amnésies sont donc de nature hypocondriaques.


2) autres troubles de la mémoire

- hypermnésies permanentes: Capacité mnésique prodigieuse dans un secteur habituellement limité (ex: connaître l'annuaire). Personne d'intelligence normale qui ont des stratégies d'apprentissage développées.

- Hypermnésie brève: phénomène de mémoire panoramique. Ce phénomène se traduit par le retour d'images du passé qui viennent se mélanger au présent. Souvent ses images reviennent au cours de moment emotionnels forts.

- Paramnésies: illusion de la mémoire. Concerne les fabulations et les fausses reconnaissances. Ils nous arrivent tous de fabuler (ex: ah bon j'ai pas fermé la porte en partant...). Concerne également des impressions de déjà vus qui peuvent refléter des souffrances hépiléptiques.

- Troubles de la mémoires à court terme et de la mlt: duent à des traumatismes crâniens... Ces troubles vont parasités l'ensemble du processus cognitif.

- Trouble de la mémoire à long terme sémantique: lésion du lobe temporal externe à gauche donc perte du savoir sur les choses. Se rapproche des agnosies associatives sauf que cela concerne toutes les modalités... Ces troubles peuvent être dus à des maladies infectieuses, des maladies dégénératives.

- Trouble de la mémoire à long terme explicite: la mémoire procédurale, donc la mémoire des habitudes va concerner toutes les pathologies sous corticales qui touchent les noyaux gris centraux. (ex: maladie de Parkinson, pathologie vasculaire, sclérose en plaque, sida).
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